Nous descendons
facilement vers le port pour prendre le ferry, il suffit de
descendre à la place Español
de prendre l'avenue Parallel et on arrive au port en suivant les
panneaux Genova.
Le ferry part à
14H00, première cohue à la cafétéria, menu identique pour tout
le monde, bon et copieux inclus dans le prix du billet, mais la
queue est pénible, queue pénible aussi pour les formalités
police et passavant du véhicule, celui des douanes est charmant, celui de la police
a faillit disjoncter plusieurs fois.
Ambiance pénible sur
le bateau car il y a beaucoup de monde, nous n'aurions peut être
pas du prendre le ferry du dimanche? Le grand salon avant est
fermé, un petit salon est saturé par des gars affalés, le bar
arrière près de la piscine est aussi saturé et zone "fumeur",
sans parler des gars qui dorment dans les escaliers et les
paliers d'étages, finalement nous restons dans notre chambre.
Arrivée prévue à
14H00, nous sommes arrivés à 17H15. Sortie sans problème, même
l'enregistrement des nouveaux passeports est rapide.
Monnaie
Dirham 1€ = 11 DH Gazole 50 = 7.34 DH (~ 0.734€)
Jolie route jusqu'à
Rabat sous le soleil et plein de charrettes sur les chemins
latéraux. Arrivée à Rabat nous nous installons pour bivouaquer près de
l'ambassade de Mauritanie pour faire les visas demain.
Rabat, le palais
royal
A la suite des
problèmes d'enlèvements (3 Espagnols et un Italien) on ne peux
plus avoir de visa à la frontière.
Point GPS de
l'ambassade de Mauritanie à Rabat N33°58.843' W006°49.844'
L'ouverture est à 9H00 mais nous
faisons la queue dès 8H30, distribution de formulaires à
remplir, pas trop de monde, pas de cohue, nous avons récupéré
les passeports à 15H00.
Nous sommes chez Riri Fifi Loulou
enfin le camping Atlantica avant Agadir pour avoir Internet,
notre système de navigation Touratech nous a lâché et je
n'arrive pas à réinstaller les codes alors j'attends des infos
de la hot line de Nauticom.
Le camping est boueux et les
routes d'accès inondées. Comme d'habitude très bonne prestation
de Nauticom et merci à Dieter mon ange gardien. Touratech est réinstallé mais
pas très stable, Touratech ou Panasonic ?
Mais jusqu'où ira le voile ?
Nous arrivons sans
facilité au camping de l'oasis près de Guelmin, merci au point
GPS du Gandini, nous voyons au loin le camping désert avec cinq
camping car, mais il faut traverser un terrain avec plein de
traces de roues et une Mercédès taxi embourbée. Nous passons
sans problème et un comité d'accueil nous attend, ils sont tous
sortis des camping car pour nous voir traverser car ils sont
bloqués, des 4x4 sont partis la veille et se sont plantés, d'où
les traces. Un tracteur les a sortis, les femmes ne voulaient pas
rester vu l'état des toilettes, rustique le camping 50Dh avec
l'électricité heureusement avec le froid qu'il fait cela permet
d'utiliser le chauffage électrique, mais nous avons de la boue
jusqu'aux oreilles. Jolie promenade dans l'oasis de Tighmert.
Bivouac après Tan
Tan plage sur une lagune avec vue sur la mer et les dunes.
Magnifiques arabesques des flamands roses.
Point GPS du bivouac
N28°17.428' W011°32.034'
Bivouac au camping Sahara Line à
Boujdour, après un passage chez Samir à Laayoun pour faire les
courses. Il a fait chaud cet après midi (enfin) nous avons
utilisé la clim. Toujours aussi bon leur couscous.
Le PK25 est inaccessible, que de
monde collés cote à cote.
Nous bivouaquons sur la côte le
long de la falaise, super. Le 4 lors d'une ballade en moto je
perd mon appareil photo, j'espère au moins que j'aurai fait un
heureux.
Arrivons vers 12
heures à la douane de Guerguerat, passage de la douane en 45mn.
Tous, policiers, gendarmes et douaniers demandent des cadeaux!
Nous ne rentrons pas dans leur jeu et ne donnons rien. Par contre, nous n'avons rien payé pour sortir.
Des pélicans
dans le parc Diawling
Monnaie
Ouguiya
1€ = 358UM
Gazole
235.7UM (0.658€)
Situation géopolitique, 3
Espagnols puis ensuite un Italien ont été enlevés sur la RN3 à
170km de Nouakchott en
décembre, route que nous allons prendre.
Passage de la douane
en 1H30, nous sommes arrivés à la pause repas.
Le no man's land
toujours aussi difficile à franchir, toujours parsemé de
carcasses de véhicules. Nous avons à nouveau suivi les données
du Gandini, qui s'avèrent précieuses pour ne pas s'ensabler.
Toujours les panneaux prévenant des risques de sauter sur les mines, si on
quitte la piste, encore faut il savoir où passe cette fameuse
piste !
Pas de demande de
cadeaux, rien à payer à la gendarmerie, rien à payer à la
police, et 10€ à payer à la douane pour le passavant du
véhicule. Pas de fouille.
Discussion à la
douane pour passer le temps:
- Avec un anglais qui se rendait en
Land Rover jusqu'en Afrique du Sud, en passant par le Nigéria et
le Cameroun. Pour lui, pas de problème de sécurité si on passe
par l'Ouest de ces deux pays.
- Avec les passeurs de
voitures, qui nous racontent que, il y a deux mois, un pauvre
cycliste s'est fait refusé l'entrée en Mauritanie et renvoyé à
RABAT pour prendre son visa.....2300KM x 2 = 4600Km -
On espère qu'il a fait du stop!
Le no mans land est
parsemé de voitures en épave mais aussi de véhicules en
stationnement avec des plaques européennes ou sans plaques du
tout, surveillées par des chiens et des gardiens . Ces véhicules
ont été achetés par des Mauritaniens ou des Sénégalais, et les
transactions ont été effectuées dans le No mans land.
L'acquéreur final est allé acheter une nouvelle carte grise et
(éventuellement) parti payer les droits de douane. Pour passer
il leur suffit de payer quelques bakchichs d'où la mentalité des
douaniers, habitués à être arrosés.
Arrivés à Nouadhibou qui s'est
modernisé depuis notre passage en 2001, la ville est toujours
aussi sale mais nous n'avons plus de haut de cœur lorsque l'on y
marche, Nous allons au Cap blanc en suivant les points GPS du Gandini, mais cela à bien changé, nous attaquons la piste vers
le port pétrolier et minéralier (SNIM), nous passons une zone où
les poubelles brûlent, ça pue, mais plus loin c'est pire ça sent
la M.... en cinq lettres comme le dit Monsieur Cambronne. La
aussi cela manque de charme, passage d'un barrage militaire,
puis le Cap blanc est fermé par une barrière, il y a un gardien
c'est 1200UM/pers, vu l'état de la piste le lait à coulé du
frigo et nous voyons une quantité phénoménale de mouches se
régaler, coup de fly tox. Le gardien nous dit que quand ils
mettent le feu aux poubelles les mouches viennent à la pointe,
sympa nous avons eu la totale !
La vue sur la mer est très
jolie.
le gardien nous propose de nous
emmener voir les phoques, il marche à ras de la falaise, nous,
trois pas derrière, Nous sommes courageux mais pas téméraires, hum hum ....je suis peu convaincu de
son appel des phoques avec son sifflet vu la force du vent, bref
nous ne voyons rien comme d'habitude, deux fois il nous dit là
là vous l'avez vu, et non, il bluffe et puis, non il y en a bien
un, donc c'est vrai, il y a bien des phoques moines, Un gros
mammifère marin joue dans les vagues et répond au
sifflet du gardien de la pointe. Super.
Ah oui le cap blanc maintenant
est rouge car les poussières du terminal de la SNIM recouvrent
le sable blanc.
Au retour, nous croisons le train
minéralier, le plus long du monde je crois.
Nous allons prendre notre place
au camping Abba, puis allons livrer les vêtements d'enfants à
l'église du père Jérôme
N20°55.035' W017°02.761'
Au camping, nous rencontrons
Brahim, qui fait du commerce divers. C'est lui qui en 2007 a
ramené en Mauritanie le corps du malheureux français qui voulant
couper la piste dans le No mans land a sauté sur une mine en
Février 2007. Ni les policiers marocains ni les policiers
Mauritaniens ne sont habilités à intervenir en cet endroit. Il a
donc utilisé le sac de couchage du voyageur et a rapatrié le
corps sur Nouadhibou.
◄ Nouadhibou
Nous n'avons pas retrouvé
les taxis sans âge complètement cabossés
mais magnifiquement repeints en bleu
clair au pinceau, Brahim nous dit
qu'avec le nouveau gouvernement tout
cela a changé, en fait tout le monde
fait taxi d'ou des coups de klaxon
partout et tout le temps
La route nationale 3 de
Nouadhibou à Nouakchott est toujours de bonne qualité, malgré
une partie centrale du trajet soumis à un vent de sable et une
visibilité moyenne nous avons bien roulé au détriment de la
consommation (18.88l/100km).
Aujourd'hui pour éviter que les
policiers sautent sur le marche pied et passent la tête dans le
camion comme pour m'embrasser je fais la technique de l'année
dernière, je monte la vitre d'un tiers, c'est pas sympa mais
cela évite des discussions interminables tous les 50Km.
L'inconvénient majeur des
contrôles de police c'est que, quand j'ouvre ma vitre, 4 à 5
mouches rentrent, Est ce que les policiers élèvent des mouches
ou autre hypothèse ..........
Arrivés à Nouakchott nous nous
dirigeons vers l'auberge
Menata, chez Olivia il n'y a plus de place, C'est
plus grand et plus calme apparemment que chez Herman (qui aurait
vendu paraît il) . Olivia nous emmène à sa maison d'hôte, mais
il faut se stationner dans la rue et cela ne nous plaît guère.
Nous allons aussi voir le camping du bord de mer (camping Tergit,
2500 UM par personne plus électricité 1000 um) pour revenir cette
fois chez Herman qui a pris un an sabbatique d'après son
associé. Auberge du Sahara, 1700 UM par personne électricité
incluse, WIFI à disposition)
Point GPS de
l'Auberge Menata chez Olivia
N18°05.590' W015° 58.639'3
Point GPS de
l'Auberge Sahara chez Herman N18°06.150' W015° 59.820'9
Le "gardien de phare" a baissé ses watts, les Allah Akbar sont
moins forts ou ce sont mes oreilles qui baissent encore. Lors
des achats à la supérette, le frigo où il y a le beurre
est en panne, le vendeur nous dit "ce n'est pas grave, "le
dépanneur va venir bientôt", bon d'accord mais en
attendant, les clients doivent acheter de l'huile en boîte !
Ce matin nous allons
comme d'habitude faire le visa du Mali, puis l'assurance pour le
Sénégal chez AGM, Nous sommes déjà assurés pour toute l'Afrique
par AGF France, mais c'est pour éviter des
palabres avec les gendarmes sénégalais. (15 jours, 9000 UM pour
le camper et la moto). Ils ne font pas l'assurance carte brune CEDEAO
contrairement à ce que disent les guides.
Puis nous allons
toujours comme d'habitude nous rafraichir et manger à l'hôtel
Marhaba ancien Mercure racheté par des Grecs, Pour Solange, ce
fut un délicieux steak de chameau, cuit à point.
Pour le café au
salon je prends des journaux, il y a une pub CANON avec un
appareil photo numérique, nous y allons, ils n'ont qu'un modèle
et il est bien, plus cher qu'en France mais nous n'avons pas le
choix puisque j'ai perdu le mien. Récupération des passeport à l'ambassade du Mali à 15H30 sans
problème. (deux mois, deux entrées, 20 000UM le visa)
◄
Vent de sable à Nouakchott
Tous les trajets ont
été faits en taxi, les prix et les chauffeurs sont corrects, les
voitures pourries mais on connait.(200 um la course, 300 si on
sort de ville). A l'arrière, Solange ne savait pas où mettre les
pieds car le plancher était un vrai gruyère, et quand elle a
voulu s'accrocher à la poignée supérieure, le toit est
descendu.....Une réelle expérience. Evidemment le pare brise
était cassé et les portes latérales, chacune d'une couleur
différente. Mais pour 200 UM la course, soit 60cts, il ne faut
pas trop en demander.
Nous retrouvons avec
plaisir chez Herman un couple de Belges en fourgon et Martine et
Jean Michel en camping car
73, rencontrés
l'année dernière au PK25 à Dakhla, Jean Michel
nous suit sur notre site. Ils descendent aussi au Sénégal; nous
croisons Herman.
Nous retrouvons sans
plaisir nos premiers moustiques.
Nous prenons la
route pour le Sénégal, nous essayons d'aller dans le parc
national de Diawling dès les premiers panneaux, la piste est
bonne pour nous, mais rien n'est balisé et nous ne possédons pas
assez d'infos, alors nous faisons demi-tour et reprenons la route
de Rosso.
Point GPS de l'embranchement du parc de Diawling N16°41.644'
W016°03.258'
Nous prenons donc la
piste pour le barrage de Diama à Rosso.
Point GPS de l'embranchement de la piste vers le
barrage de Diama N16°30.729' W015°48.761'
La piste est
correcte mais on ne sait jamais quel est le meilleur endroit
pour rouler, en bas ou en haut sur la digue, nous apercevons
deux beaux varans. Nous l'avons faite en 2H45.
Avant la douane de
Birette nous payons le gardien du parc 2000um (avec reçu).
Point GPS de la douane de Birette (coté Mauritanien du barrage
de Diama) N16°30.729' W015°48.761'
Solange raconte
le passage en douane
Avant le barrage de
Diama, arrêt au poste de Douane:
Deux mauritaniens
qui jouaient avec des dés sur un tapis par terre me font signe
de rentrer dans leur cabane. Ils me montrent une porte et me
disent "c'est là, rentre".
A l'intérieur,
personne mais un jeune douanier arrive très vite, l'air très
sévère:
- Passeports
- Ce n'est pas toi !
- Si c'est moi ,
avec un grand sourire
(c'est vrai
que la photo du photomaton ne m'arrange pas)
- Non ce n'est pas
toi!
Un deuxième arrive,
lui aussi avec un air très sévère et ferme la porte.
Me voici enfermée
dans 4 m2 avec deux mauritaniens qui se la joue méchants..
Je ne me démonte pas
et leur explique en souriant que désolée, c'est bien moi.
- Permis de conduire
et carte grise!
et voyant le nom du
permis le N° 2 dit "c'est elle".
D'un ton tranchant:
- 10 euros ou 3000
UM!
- OK, 3000um avec un
reçu.
- Pas de reçu, y'en
a plus (je suis fusillée du regard)
- Pas de reçu,
pas de Ouguiya ! avec un grand sourire
- Tu reviens quand ?
- Peut être dans deux mois
- Tu auras ton reçu dans deux
mois!
- OK vous aurez les ouguiya dans
deux mois
- Va t en, on va dire que tu
n'est pas venue!
Ensuite, poste de police:
-Passeports s'il vous plait .
(Tiens il est poli)
puis d'un air très sérieux et sur
de lui :
- 10€ ou 3000 ouguiyas
- avec un reçu s'il vous plait
- ah heu je n'ai plus de reçu,
vous pouvez y aller
J'étais heureuse, rien payé pour
sortir de Mauritanie! mais raté, alors que je remontais dans le
camper, un Mauritaniens m'appelle,
- hé, il faut payer la taxe à la
commune, 500 ouguiyas!
ça recommence
- ok avec un reçu
et il me donne un reçu Zut je
devrais donc m'acquitter des 500 um.
Le passage
s'effectue au mieux avec des douaniers et policiers corrects,
5000 cfa à payer pour les deux passavant, moto et camper. Nous
stationnons à coté de trois camions dont un MAN militaire 6x6
MONSTRUEUX, c'est un organisateur d'expéditions, comme cellule
c'est un container, je ne sais pas si ils sont "tout confort"
car apparemment le container c'est pour le matériel.
Barrage Diama Big campers
Pour le bivouac nous
restons sur place à la douane, sur le vaste parking, c'est
tranquille à part un chien qui a gueulé deux heures dans la
nuit.
Ө matin 19°C Ө jour un petit 24.8°C
pour finir vers 17H00 à 18.5°C temps
brumeux et venteux
Ce matin nous allons
visiter l'ancienne usine de pompage d'eau de Mbakhana, par une
bonne piste.
Point GPS de l'ancienne usine de pompage à Mbakhana N16°05.452'
W016°22.051'
Mbakhana
Mbakhana
Ancienne
usine de pompage à Mbakhana
Le gardien du site
est sympa, il parle très bien le français et est très cultivé.
Il nous fait visiter les deux unités de pompage à vapeur, la
première fonctionnait au charbon et la seconde au bois. Puis il
nous emmène sur la colline artificielle où la vue domine la
vallée, ce qui fut d'ailleurs son but puisqu'elle a été
réalisée par les tirailleurs qui creusaient avec leurs casques
lourds, le nom de
Mbakhana veut dire
chapeau en Wolof,
nous passons près de la nouvelle unité de pompage qui doit
alimenter le village et les alentours.
Puis nous prenons la
direction de St Louis que nous redoutons, petite histoire pour
ceux qui ne connaissent pas, premier contrôle de douane pour
l'assurance, puis un peu plus loin la police pour les
passeports, et un peu plus loin nous sommes sur une grande ligne
droite avec une belle ligne blanche continue, placé derrière une
charrette je roule avec les demi-vitesses à 20 km/h, derrière ça
klaxonne et on me double allègrement, mais je ne doublerai pas !
et ce qui était prévu arrive, un gendarme en embuscade laisse
passer tout le monde et m'arrête, et comme d'habitude papiers,
extincteur, triangle, gilet, je le titille en lui disant c'est
comme d'habitude il me répond "Vous n'allez pas m'apprendre mon
métier" Solange joue du charme, c'est le binôme quoi ! Il
n'y a rien à tirer de nous et il nous laisse partir, c'est St
Louis.
Nous retrouvons St
Louis comme disent nos copains Chambériens Tina et Jimmy arrivés dans l'après
midi "Charmant et dégueulasse". Nous allons nous installer au
camping de l'océan chez Raymond avec électricité et WIFI,
parfait, le temps se rafraichit avec brume. Repas de midi à
l'hôtel Mermoz à coté.
Nous sommes sur l'hydrobase là où
atterrissaient les avions de l'aéropostale.
Point GPS du camping de l'océan à St Louis
N15°59.825' W016°30.644
Visite de St Louis en calèche,
Nous partons dans l'intention de faire à pieds les
4km qui nous séparent de la ville. Je ne peux pas passer les
séchages de poissons, la puanteur est trop forte pour moi, et
nous finirons en taxi. A ST LOUIS, nous prenons une calèche vers
l'hôtel de la poste où se trouve la chambre de Mermoz. Notre
guide est très bien, nous apprenons que Sénégal veut dire "notre
bateau" en wolof, les bâtiments coloniaux sont bien fatigués
mais on imagine bien ce qu'ils ont du être du temps où St Louis
était la capitale du pays. C'est très sale et la visite est
difficile pour moi car j'ai des hauts de cœur.
Hôtel Mermoz Camping océan
Il y a trop de monde au camping
océan nous allons au camping Zebrabar qui est à vingt kilomètre
sur la lagune, A la sortie de St Louis pour l'arrêt classique
par un gendarme nous voyons Jimmy à la guitoune prêt a payer
pour une question de permis international pas à jour.
Le Zebrabar est vraiment bien,
mieux que celui de l'océan par contre il n'y a pas l'électricité
ni le WIFI (panneaux solaires). (6000 cfa pour deux) demander leur adhésif il est
bien.
Points GPS pour aller au camping Zebrabar
depuis St Louis sur le goudron
tournez à droite au point N15°58.532' W016°28.989, puis tourner
à gauche au point N15°53.275' W016°30.326'
Point GPS du camping Zebrabar
en venant de St Louis N15°51.841' W016°30.749'
Promenade sur la
plage et dans le parc de la lagune que nous avons payé au camping.
Nous aimons beaucoup Zebrabar et
serions bien restés quelques jours mais nous devons avancer afin
d'éviter les grosses chaleurs et la pluie, nous ferons le
Sénégal au retour.
Traversée habituelle de St Louis
quatre gendarmes et trois contrôles, le dernier a déjà arrêté un
4x4, il joue le méchant, le 4x4 n'a pas d'extincteur, après les
contrôles classiques le gendarme me demande de montrer
l'extincteur au chauffeur du 4x4, je lui dis qu'il sait ce que
c'est et qu'il n'en a pas besoin car c'est une voiture
particulière, alors là il est très menaçant je m'exécute et il
me demande de partir, le fait de soutenir l'autre chauffeur
n'arrange pas ses affaires.
Nous prenons la N2 que le routard
2010 donne pour bonne route mais monotone, la route est truffée
de nids de poules et c'est un zigzag permanent et une attention
fatigante pour le conducteur, par contre le paysage est vraiment
bien nous aimons beaucoup
♥♥,
les cases traditionnelles y sont pour beaucoup.
Nous bivouaquons à Pete dans la
caserne de la gendarmerie, ils sont sympas et discrets, nous
sommes situés loin de la route, c'est bien, par contre nous
sommes réveillés dans la nuit par les moustiques, nous sortons
la moustiquaire ... trop tard.
Point
GPS de la gendarmerie à Pete N16°06.345' W013°57.08
Aujourd'hui c'est
une route d'enfer toujours les nids de poules mais en plus des
sections ruinées, les pistes d'échappement latérales ne sont pas
mieux et souvent en dévers, finalement je reste sur le goudron
et passe les nids de poules au ralenti. Nous passons voir la
ville de Bakel, elle est truffée de radiers courts mais
profonds, nous faisons du trial.
Nous doublons une
coccinelle poussive. Piquenique sous un baobab les fruits me
tendent les bras, ça me titille mais je ne veux pas leur voler
leur gourmandise.
Maintenant nous prenons la nouvelle route financée
par Taiwan, super
♥♥♥
plus de nids de poules, magnifique nous passons dans
des reliefs et près de villages de cases. Mais
cela se gâte une peu plus loin, la route s'effondre
nous sommes obligés de descendre dans le lit de la
rivière (à sec), plus une sortie de pont est
éventrée, et les nids de poules se forment, dans
deux ans on regrettera la piste, M. Routard mettez
votre guide à jour pour 2011.
Nous bivouaquons à
Kidira à coté du poste de Gendarmerie et bureau de la police des
frontières. RFI annonce que Kouchner est à Bamako, est il venu
pour nous ?
Point GPS de la gendarmerie et bivouac à Kidira N14°27.362'
W012°13.097'
Nous passons à
l'assurance pour la CDEAO et nous savons pourquoi l'assureur
roule dans une superbe BMW 4X4 neuve, nous avons nos papiers
mais de leur coté pas de trace. Maintenant dès que l'on croise
une superbe voiture on dit "tiens un assureur" !
Sortie du Sénégal
sans problème ni bakchich.
►Album
photos du Mali
►Fiche
Mali
Monnaie
Francs CFA
640FCFA = 1€
Gazole
525FCFA (0.820€)
Température Ө19°C à Ө42.6°C
Heure GMT
Routes à péages 500 FCFA
avec notre véhicules
Electricité que se soit le réseau ou le groupe électrogène c'est pas
terrible notamment pour le moteur de la climatisation.
Situation
géopolitique
RAS à ce jour ......
▼Km 5708 ▼ 14
février 2010
Ө matin 22.5°C Ө jour
38.2°C
C'est dimanche alors
les douaniers nous demandent 30'000FCFA, (camper + moto) on payera
20'000FCFA avec reçu.
Nous prenons la
direction de Bamako sur une route avec quelques nids de poules
et des passages en latérite mais c'est beaucoup mieux que celle
du Sénégal, nous passons deux péages à 500FCFA.
La route est un peu
monotone sauf un passage dans du relief et cases
traditionnelles. Sur la route au loin nous voyons un camion
avec un capot bizarre à l'arrière, en fait c'est la coccinelle
qui est tirée par le semi remorque.
Bamako Le fleuve Niger
Nous nous arrêtons
pour bivouaquer à Diama au campement tenu par une anglaise qui
fait de l'humanitaire, il n'y a presque rien, eau au bidon, pas
d'électricité mais elle fait partir les enfants ... Barka !
... à retenir. L'accueil est en anglais, présentation, prix,
etc. (2500FCFA/pers) c'est parfait nous nous installons. Puis
après notre installation nous visitons et discutons, comme elle
nous a dit qu'elle avait vécu un peu en France et qu'elle veut
nous faire plaisir, elle nous parle français et ...... nous ne
comprenons rien, alors nous faisons des sourires niais quand
elle sourit, enfin nous nous adaptons à ses mimiques et
reprenons en anglais. Attention aux puces des canards ça laisse
des traces !
Nos corps commencent
à se cuivrer joliment (C'est la séquence érotique indispensable).
Point GPS du campement Voyage Aventure à Diama N14°33.037'
W009°11.155'
Excellente route à
péage de Diama à Bamako (2 x 500FCFA). Nous doublons notre
coccinelle hollandaise, cette fois ci ils sont arrêtés, le capot
est ouvert, même remorquée la Cox ne roule plus ? Nous sommes en
pays de culture et comme nous ne roulons pas à travers champs il
est difficile de sortir de la route.
Lors de la pause café
nous recevons un message de Christine et Patrick de La Clusaz,
merci pour votre message mais pourquoi préciser que c'est la St
Valentin, je ne l'ai pas souhaité à ma chère et tendre.....
D'ailleurs ce n'est pas la même date au Mali, je crois, non je
suis sûr, et il n'y a pas de fleuristes dans la brousse !
Imaginer sa déception avec des fleurs fanées au bout de deux
heures, finalement j'ai fait une bonne action.
Après le pique-nique
un pick up de la gendarmerie avec gyrophare et phares allumés
arrivant en face de nous font des grands signes pour nous arrêter.
Un motard avec feux à éclats arrive en face suivi d'un autre,
est ce l'arrivée du président ?
Non c'est le Bamako - Dakar en
vélo ! Il est 13H00 il fait 35°C à l'ombre ! Bon courage.
A Bamako nous allons
à l'hôtel Djobila,
3500FCFA/pers (5.47€) et par jour. Il fait chaud et lourd et
toujours cette belle vue sur le Niger et ses pêcheurs en
pirogues. Nous captons un WIFI libre avec l'antenne.
Point GPS du feu rouge ou il faut tourner à droite pour l'hôtel
Djobila N12°36.482' W008°00.378'
Point GPS de l'hôtel Djobila
N12°36.592' W008°00.564'
Petit tour en moto et en solo
dans Bamako, c'est mémorable...
Toujours à Bamako
nous allons en taxi (3000cfa l'heure) à l'ambassade de Guinée pour faire les visas
(46000cfa le visa 60 jours), nous
les récupérons à 15H00, bon accueil, équipe sympa.
Point GPS de l'ambassade de Guinée N12°37.171' W007°59.024'
Ensuite nous allons
à l'ambassade de Côte d'Ivoire, pas facile à trouver car ils ont
déménagé, le gardien de l'ambassade m'interdit de rentrer car je
n'ai pas de manche alors Solange y va seule.
Point GPS de l'ambassade de Côte d'Ivoire N12°38.096'
W008°01.777'
(A coté de l'hôtel Radisson)
Au bout d'un moment
elle ressort passablement énervée il lui faut une photocopie du
visa du Mali,
ballade toujours avec notre taxi pour trouver une photocopieuse
nous en profitons pour acheter une chemise " typique" à l'hôtel
américain à coté. Cette fois ci je rentre avec elle et je
comprends, nous avons affaire à un type très hautain à tel point
que je regarde le rideau car la moutarde me monte au nez. Nous
remplissons des documents où il est marqué en bas "Nous ne
remboursons pas en cas de refus de visa" !!! Il nous renvoie faire une photocopie de notre passeport car nos
photocopies sont au format A5 et il ne prend que du A4. En
sortant Solange me dit "Tu veux toujours aller en Côte d'Ivoire
?" Au retour je m'aperçois que deux nanas sont rentrées avec
des bretelles ficelles sur leurs épaules ! Documents remplis il
nous convoque demain à 9H00 pour payer, "on ne peut pas payer
maintenant car cela coûte en taxi et c'est loin... Non il faut
venir demain en faisant une photocopie de l'assurance CEDEAO recto
verso. L'affaire a durée 2H00.
Qu'est ce que je
porte bien l'habit, le bas de la chemise est évasé comme pour
habiller une bouteille de champagne, les mauvaises langues
diront " plutôt une bouteille de Perrier "
.le soir, repas de
capitaine grillé, accompagné de alocos (délicieux) pris en
compagnie de Gilbert et Christiane du camping-car 71
Nous allons à l'ambassade de Côte
d'Ivoire pour 9H00, nous rentrons à 9H05 mais ils nous prenne à
10H00 car un gars n'était pas arrivé. Aujourd'hui je vois
l'ambassadeur sapé comme un prince avec un petit chapeau
autrichien avec sa petite plume du meilleur effet.
La femme qui s'occupe des
paiements est très sympa, ça change, nous lui demandons ce qu'il
y a à voir et nous répond "la plage", les autres réponses à nos
questions ne sont pas plus encourageantes.
Elle nous dit que les
prix ont augmentés ainsi que les formalités à cause de la crise
et de l'immigration. Je pose la question concernant l'entrée
sans manche, elle est stupéfaite Solange lui dit qu'en plus il
veut un cadeau, elle répond "lui il va sauter". Nous sommes
convoqués demain à 15H00 pour prendre les visas (60000CFA le
visa 10 jours) avec le reçu
donné par la compta.
Petite course au marché couvert
près du camping, tout est couvert de mouches.
Des Espagnols arrivent à l'hôtel,
ils ont passé cinq mois au Ghana, la chaleur est terrible là
bas, ils ont un CPD (Carnet de Passage en Douane) mais il me dit
que en disant que l'on ne fait que passer en touriste avec un
bakchich ça marche, par contre il n'y a pas grand chose à voir.
Trop tard pour nous pour cette année, il fait trop chaud. Ils nous déconseillent la
Côte d'Ivoire "Trop dangereux" ?
Les piles boutons du
cadenas alarme n'en peuvent plus, j'ai peur d'avoir aussi cher
pour mes six piles que le prix du cadena, la papeterie à qui je
m'adresse m'amène dans le marché
( ils sont sympas ces Maliens)
150FCFA la pile ! (0.234€)
A 15H00 nous allons
chercher nos visas à l'ambassade de Côte d'Ivoire, le préposé
est toujours aussi hautain derrière son bureau ministériel,
tout est prêt c'est parfait.
Petite visite au
magasin "les milles et une merveilles" qui est sur la route, il y
a toutes les chinoiseries possible de la gamelle au tapis,
courses à la superette près du camping et qui est plus facile
d'accès car à l'opposé du centre ville, tourner à droite au feu
rouge en sortant du camping la superette QUICK SHOP est à 2.85
Km. Coup d'état à Niamey
au Niger (RFI).
Point GPS de
la superette QUICK SHOP à Bamako WPT N12°35.247' W008°01.316'
Nous ne savons pas
si Kouchner a raté son coup lors de sa visite mais les journaux
ne sont pas tendres, il y en a un qui titre "Deux insultes de la
France contre ATT*" (* Initiales du Président).
Un couple de Normand
en IVECO 4X4 arrive en
fin d'après midi, ils viennent du Burkina, ils ont eu très chaud
d'autant que leur climatisation est défectueuse, on connait. Ils
font partis comme nous du club des camping car de la route de la soie.
Sortie de Bamako
tranquille (Bon à l'africaine), nous allons vers Ségou par une
bonne route, le vent souffle fort et chaud.
Bivouac à l'hôtel
Savane (WIFI) plus calme que le parking de l'hôtel Indépendance.
Point GPS de l'hôtel Savane N13°26.185' W006°16.627'
Petit message
satellite de Tina & Jimmy, sympa, merci et à bientôt.
Ce soir au resto
poulet Yassa, c'est un poulet bicyclette et un très grand
sportif nous n'avons pas trouvé la viande, que la peau sur les
os, heureusement qu'il y avait du riz et des légumes pour caler
le ventre.
Ce matin nous nous
dirigeons vers le port de Ségou facile à trouver avec le guide
du Routard, je ne suis pas très chaud pour une visite en
pirogue, je m'attends aux rabatteurs et compagnie, il n'en fut
rien, c'est calme bien qu'il y ait beaucoup de toubabous,
accueil sympas chez les guides, le prix 25000cfa est celui annoncé par le
routard, c'est parfait.
Point GPS du port de Ségou N13°20.999' W006°15.914'
La
pirogue à moteur est silencieuse et sans fumée,
promenade en pirogue sympa et très cool. Jolis
paysage. Au village des potiers, les gens sont
gentils ainsi que les enfants, très bon accueil
dans les familles, cette promenade fut un délice
♥♥♥.
Nous avons payé 2000FCFA de taxe au village et
avons vu les différentes phases de fabrication
de la poterie dans différentes familles.
Les femmes font de la poterie de mère en fille
depuis plus de 300 ans, les filles ne vont pas à
l'école, elles apprennent la poterie dès l'âge
de 10 ans.
Elles sont souriantes, ne connaissent rien
d'autres, et font tout à la main comme leurs
ancêtres. Elles ne connaissent pas le tour,
c'est elles qui tournent autour de leur poterie.
Une toubabou est en
grande discussion avec une femme qui pompe au puits et un homme
qui regarde. Elle leur explique que c'est à l'homme de pomper,
heureusement ils ne comprennent pas. Nous, nous comprenons car
elle parle français avec l'accent belge, il faudrait lui
expliquer que la société traditionnelle Malienne est très
structurée.
Des enfants me
prennent par la main et m'appelle papa, je prends mes distances
avec Solange, préservons la paix du ménage, de toute façon c'est
la première fois que je viens ici ....... Euh je crois
.......... Sur quelle rive je suis déjà ?
Repas dans la cour
intérieure de l'Hôtel Restaurant l'Auberge tenue par des
Libanais, très bien. Nous achetons du miel de baobab pour les
filles !
Visite au site de
Sorotomon, le marché est typique mais nous n'allons pas plus
loin que le centre du village, le routard ne parle pas d'ici,
nous allons à Sékoro.
Point GPS pour aller à Sorotomon tourner au
WPT N13°20.693' W006°23.377' suivre la large route en latérite.
Visite du site de Sékoro cité par
Le Routard, Ici on nous saute dessus, à l'entrée on me demande
15000 FCFA, OK je fais demi-tour, il passe à 2500FCFA pour le
village pour lui on donne ce que l'on veut ...... donc
rien............ je rigole nous l'avons payé !
Village et guide pas sympa
....... cadeaux ................ bonbons........
Point GPS pour aller à Sokoro
tourner au WPT N13°23.329' W006°20.988' et suivre le chemin
légèrement ensablé mais porteur.
↑↓
Sokoro
Nous prenons le goudron vers
Teriya Bugu
♥♥♥, cette fois ci les
panneaux indiquent très bien l'entrée de la piste inondable.
Point GPS pour aller à Teriya Bugu depuis Ségou
rendre la piste inondable au point N13°08.698' W
005°51.024' Teriya est au WPT N13°12.499' W005°31.835'.
↓↑
Piste vers Teriya Bugu Ruche Baobab
Pour prendre la piste nous
fermons bien toutes les ouvertures notamment les lanterneaux car
je fais une poussière comme un panzer, mais je ne prends pas
pour Rommel !
Anecdote
Un jour je suis étonné de voir un
toit ouvrant sur un
tout terrain Mercédès classe G* avec une couleur kaki et on me répondit "C'est pour le passage des bosses il
faut ouvrir le toit à cause des casques à pointes !
* Celui qui ressemble à un Land
Rover avec des galbes comme une boite d'allumette.
Je me suis éclaté sur cette
piste sans difficultés techniques, longue quand même de 35 Km au
GPS donc 45 Km env. je n'ai pas mesuré mon mètre dans la caisse
à outils n'est pas assez long.
Arrivé à Teriya bugu, ils ont
aménagé un accueil avec écran PC plat, un jeune blanc se la pète
un peu. Il fait chaud, très chaud, nuit difficile. Le restaurant
a doublé ses prix depuis l'an dernier, Il pratique maintenant des prix français, mais c'est bon. Deux
musiciens jouent ce soir, mais c'est un peu trop répétitif, nous ne nous
attardons pas.
Ségou
Piste inondable de Teriya Bugu Pirogue vers le village des potiers Village des
potiers
Journées de repos à
Teriya Bugu,
ballade vers les pêcheurs et leur village, ballade en moto pour
moi l'après midi, le soir je me suis fait une coupe de cheveux
africaine mais cela n'intéresse que mes fans.
Abeilles sauvages Cordonnier Plantage Balade en moto
Nous aimons toujours
autant Teriya Bugu par contre la nouvelle direction est en train
de tout gâcher au niveau accueil, Les "blancs" ne disent pas
bonjour, l'adjoint réceptionniste en costume cravate par 39°C,
il serait mieux en boubou comme avant, on se croirait au
Novotel. Le parc reste magnifique.
Nous partons de
Teriya Bugu de nouveau par la piste inondable, vers la fin de la
piste nous arrivons dans un village c'est trop étroit et ça ne
passe pas et lorsque je fais demi tour je me plante jusqu'au
moyeu dans un trou pas vu à la caméra pas mal colmatée par la
poussière, En sortir fut facile avec les courtes et les blocages
des ponts, la manœuvre pour le demi-tour fut plus compliquée,
mais nous avons assuré le spectacle pour les villageois, il n'y
avait pas d'homme l'honneur est sauf.
Route de liaison
vers Sikasso où nous allons bivouaquer à l'hôtel Wassoulou
(3000CFA/pers)où
nous pouvons rentrer avec la case mobile, à l'hôtel Maïssa nous
aurions pu rentrer par l'arrière et nous parquer avec les
camionnettes de service mais ils demandent trop cher.
En arrivant à
l'entrée de Sikasso il y a notre dernier barrage de contrôle,
comme d'habitude je double les mini bus et camions car ils ne
nous demandent jamais rien, mais ici le gendarme nous fait signe
de nous garer sur le coté.
Greniers à Sikasso Pluie
Après avoir fait des
mondanités avec des gars il vient vers nous et en une seule
phrase nous demande " Passeports, permis de conduire, assurance,
vignette, triangle, gilet, extincteur et ... boîte à pharmacie"
et là nous éclatons de rire, est ce qu'il va nous faire le coup
de Saint Louis, nous avons tout, il n'est pas méchant, tout se
passe bien et rapidement, il devait avoir besoin d'affirmer son
autorité.
Point GPS de l'hôtel Wassoulou à Sikasso N11°20.133'
W005°39.783'
Point GPS de l'hôtel Maïssa à Sikasso N11°20.133' W005°39.783'
Ce matin je prépare
tout pour faire le plein d'eau et je vois arriver un gars avec
un seau, l'eau est venue par voiture !
Sortie
du Mali par la douane de Zegoua.
Arrêt au
poste de douane qui demande 5000cfa. Comme d’habitude nous
demandons un reçu, il n’y en a pas, nous refusons donc de
payer.
Un peu plus
loin, nous passons au poste de gendarmerie, même topo, 5000cfa,
« pas de reçu, je ne paye pas ». Je pense que la fermeté
de Solange les
impressionne et ils nous laissent partir avec un sourire en coin,
Puis nous
passons au poste de police juste à coté, très sympa," bonne route
et bon voyage". Enfin un qui ne demande rien.
►Album
photos de la Côte d'Ivoire
►Fiche
Côte d'Ivoire
Monnaie
Francs CFA
640FCFA = 1€
Gazole
500 FCFA (0.781€) en zone rebelle et 615 FCFA en
zone gouvernementale
Température Ө26 °C à Ө43.5 °C
Heure GMT
▼
Avec le problème des
élections sans cesse reportées il y a en ce moment de nombreuses
manifestations et des bâtiments administratifs saccagés, cinq
morts.
Les rebelles
tiennent le nord du pays, ils harcèlent les automobilistes pour
obtenir de l'argent et nous, nous refusons de financer des
oppresseurs. Un numéro a été créé, le 110 pour les cas de
harcèlement routier.
Arrêt au poste de douane on nous demande 2000cfa . On
recommence, pas de reçu, pas de monnaie. Palabres assez longs,
ils expliquent qu’ils ne sont pas encore organisés et n’ont pas
les reçus, que nous les aurons au bureau en ville. « Pas de
problèmes, nous paierons là où nous aurons le reçu » et nous
partons. Puis poste de police «Force Nouvelle » ( Nous
apprendrons plus tard que ce sont les rebelles qui tiennent les
douanes du Nord et que depuis peu ils ont gagné des postes au
gouvernement.) Et ça recommence, ils nous demandent 5000cfa,
palabres, menace de rapport de notre part, ils refusent de
donner leur noms, je note l’endroit, l’heure, et Solange commence à rédiger le rapport soit disant pour le donner à
Abidjan. Cela les impressionne et ils nous laissent partir sans
oublier de visiter le camping-car pour un nouveau soi-disant
contrôle.
Deux km plus
loin, nouvelle barrière, poste « centrale » où ils nous
demandent 5000cfa. Cela devient une habitude. A nouveau menace
de rapport, ils s’en sortent en disant « vous ne nous aviez pas
dit que vous aviez un visa de 10 jours comme touriste ! OK, on
part gagnant gagnant !
50 m plus
loin, nouveau poste de police. 5000 CFA mais cette fois il a un
reçu c’est un laisser passer pour la voiture.
OK on paye. A la sortie, il nous dit,” il faut passer à
la barrière » Nous nous avançons vers la barrière, ils sont 4,
il faut 1500 CFA pour la lever. Refus catégorique de notre part,
nous nous fâchons et ils nous laissent partir.
Nous
pensions en avoir fini mais non, 5 km plus loin, un poste de
contrôle. Ils notent le numéro de la voiture et nous demandent
2500 CFA, refus catégorique, alors 1500 CFA. Nous avons refusé
catégoriquement en leur précisant que les touristes n’ont pas à
payer les taxes de contrôle. OK, ce sont des rebelles et ils ont
besoin de fonds mais ce n’est pas à nous d’alimenter leur
caisse. Nous pratiquerons de la même façon aux 12 contrôles
suivant où ils essaient de nous extirper de 1500 à 2500 CFA à
chaque fois. Nous avons certainement « économisé » 50€ il n’y a
pas de raison, nous avons suffisamment payé pour le visa.
Comment reconnaître les rebelles,
ils se partagent l'uniforme, un a les rangers, un autre le
pantalon, un autre la veste, le chef a l'uniforme kaki complet.
Lorsque nous
faisons les courses en ville à Ferkessedougou nous voyons un adolescent
complètement nu, nous ne comprenons pas, est-il shooté ? Il se fait
houspiller par un passant. Le gars de l'hôtel nous dit que c'est
un sort, la mauvaise sorcellerie.
Rallentisseurs Piste de Kafolo
Piste de Kafolo
Piste de Kafolo
Nous nous installons pour
bivouaquer à l'hôtel La réserve, qui est un peu ruiné mais le
gars est très sympa, nous discutons pas mal avec lui, il n'y a
pas d'eau et l'électricité doit arriver à 18H00 ce qui fut le
cas, par contre l'eau n'est jamais venue et j'ai fait le plein à
partir d'un fût.
Point GPS de l'hôtel La Réserve N09°34.860' W005°12.308'
L'eau de la douche dans la case
mobile doit tourner autour des 45°C et ne nous rafraichit guère
mais c'est mieux que zéro degré .
↑ Piste de Kafolo ↑
Pour le repas comme l'électricité
est coupée 12 heures par jour, et ce dans toute la Cote d'Ivoire,
et tous les jours depuis un mois, il a donné congé à son
cuisinier et propose d'aller nous chercher le repas au resto pas
loin. Nous avions
commandé du poisson, celui de Solange est délicieux, à ma
première bouchée je recrache tout car le mien à du venir à pied,
notre hôtelier repart en scooter m'en rechercher un, il ramène un poulet
bicyclette en me disant sans électricité c'est difficile de
conserver du poisson, oui j'ai gouté et le poulet est ce que ça
se conserve bien ?
Il nous présente à un copain qui
peut nous servir de guide à Kong ainsi qu'au sous-préfet de
Kong.
Nous quittons
Ferkessedougou (Féké) pour prendre la piste de Kafolo (Parc de la
Comoé), tout commence très bien par une large route en latérite
(Gravel road) puis elle se dégrade au fur et à mesure, la carte
Michelin l'indique très bien c'est une piste améliorée, pas
technique nous n'avons jamais fait de trial ni utilisé les
blocages de pont, c'est une piste avec des trous et des bosses
quand il y a des gros trous et des grosses bosses c'est pénible,
et quand les deux s'ajoutent c'est chiant. Mais nous avons
beaucoup aimé cette piste
♥♥♥,
les villages traversés sont traditionnels,
nous sommes dans l'authentique, les gens sont gentils, nous nous
sentons en sécurité, mais les locaux ne semble pas toujours
rassurés alors nous les saluons en Malinké."ANNIKE"
Piste de Kafolo
- Parc de la
Comoé
Les rebelles aux barrages de
contrôle ne réclament pas d'argent, car nous leur annonçons que
nous allons visiter Kong avec le sous-préfet qui arrive derrière
nous, mais ils demandent si nous avons
quelque chose pour eux, deux fois nous avons donné à manger à
des rebelles perdus dans la brousse et complètement affamés.
A midi nous avons fait 70 Km en
quatre heures, là je vous la fais comme dans le film camping
"Salut René 7H22 depuis Auxerre .......Salut Riton 7H22 depuis
Auxerre ......."
Nous ne voyons aucun animal, à
part le bétail et un chat de brousse qui traverse la piste.
A 30 Km de Kafolo la piste
devient meilleure, elle est sablonneuse donc moelleuse ce qui repose
les amortisseurs et le chauffeur, il y a deux petits
ponts dont la latérite est ruinée entre les deux,
mais cassé de chaque coté donc pas de dévers, il n'y a qu'une
trajectoire possible et il ne faut pas la rater.
Arrivé à Kafolo nous allons au
Kafolo Safari Lodge mais nous ne pouvons pas rentrer car le
portique est trop bas, nous bivouaquons devant l'hôtel et à coté
du gardien, sur le parking ... des avions ! Car les clients
viennent ici depuis Abidjan sur des bimoteurs. Piste d'atterrissage
L'endroit est situé sur le chemin
du fleuve et nous voyons passer les femmes avec les bassines
d'eau sur la tête. Même les petites filles sont de corvées et
les bassines sont plus grandes qu'elles, pourtant elles ont
l'équilibre assuré.
◄ Corvée d'eau à
Kafolo
En échange du parking, nous
dinons à l'hôtel, c'est très bon et très copieux, attention tout
de même à l'eau gazeuse et la bière, sans bulle car de 2008 ! Joli parc avec
un petit zoo sympa, la piscine est belle mais occupée par les
canards, nous leur laissons la place. Nous réservons pour demain
une sortie safari avec piquenique, le prix est très correct il
nous surprend même il faut dire qu'ils n'ont pas vus de client
depuis huit jours, nous ne nous attendons pas à
grand chose, comme disent les africains il faut de la chance.
Point GPS du Kafolo Safari Lodge N09°35.248' W004°18.727'
Départ à 7H00 pour un retour à
18H00, nous partons en safari dans le parc avec le chef du
village qui conduit le Nissan Patrol
zébré du Kafolo Safari Lodge, Il y a en plus de nous deux un
guetteur, Annick notre hôtesse et le chauffeur, chef du village
quartier musulman, qui n'a qu'un œil et l'autre en verre tout blanc est impressionnant sur une
peau noire, ce qui fait quatre paires d'yeux et un œil pour
observer la faune.
Les pistes sont très bonnes
et à part la descente et la montée du passage du gué on pourrait les
faire en Kangoo. Nous voyons un gros groupe de mangoustes, un
gros calao et des bubales. A midi ils nous ont préparé un
repas près du fleuve, un pick up est là avec trois personnes, le
cuisinier de l'hôtel fait tout sur place avec du frais c'est
aussi bon qu'au restaurant de l'hôtel. Ils ont aussi préparé
un bar avec cacahuètes et frites d'Igname, une table avec nappe
et une natte pour faire la sieste et trois feux autour de nous
pour éloigner les insectes.
Crudités en entrée, brochettes de
capitaine avec pommes sautées d'igname, alocos, purée d'oignons
tomate, et comme dessert crêpes avec de la papaye fraîche, c'est
vraiment extra !
L'après midi notre chauffeur fait
du hors piste et cela change complètement l'aspect du parc, nous
ne sommes plus sur des pistes balisées évidemment nous sommes
secoués. Nous passons dans des sous bois, entre des rochers, sur
des crêtes au bord du fleuve, nous voyons plusieurs fois des
singes et des cobes de buffon.
Cette ballade
♥♥♥
restera pour nous mémorable, l'organisation de Kafolo Safari
Lodge y est pour beaucoup, nous pensons que faite seuls, la visite
aurait été banale. Nous leur imprimons quelques photos et ils sont très
heureux.
Kafolo Safari Lodge
Kafolo Safari Lodge Frites
d'igname
Nous apprenons par la TV que le
nouveau gouvernement est formé et que le premier conseil des
ministres a eu lieu aujourd'hui, ils font des appels au calme et
à l'arrêt des manifestations.
Nous discutons dans la soirée
avec Annick et lui expliquons comment s'est passé la prise de
visa à Bamako, le comportement du fonctionnaire, le prix, elle
nous dit que pour eux c'est pareil, pour venir de Féké à Kafolo
le taxi brousse met 2 jours et à chaque barrage ils font
descendre tout le monde jusqu'à ce qu'ils paient, c'est très
fatiguant pour les anciens. Les barrages font payer les bergers
500 FCFA par tête, comme ils ne peuvent pas payer ils font de
grands détours. Nous apprenons que officiellement il n'y a plus
de barrage, ils ont été levés quand les rebelles sont rentrés au
gouvernement, bon d'accord mais nous ne nous voyons pas dire au
prochain barrage que c'est illégal, les gars ont quand même des
kalachnikov. Taxi brousse
C'est la deuxième
nuit que nous n'utilisons pas la moustiquaire tropicale, nous
respirons mieux car les nuits sont très chaudes.
Ce matin c'est le
départ vers Kong, nous faisons le plein d'eau pendant que
Solange fait visiter la case mobile à Annick.
Nous retournons sur
nos pas jusqu'à l'embranchement de la piste de Kong en passant
par les deux petits ponts dont la latérite est ruinée entre les
deux, et à partir de l'embranchement c'est du trial jusqu'à
Kong, nous utiliserons quatre fois le blocage de pont, lors de
la pause café un cycliste fait demi tour pour nous dire que les
deux ponts qui suivent sont cassés et qu'il faut descendre dans
le "trou", nous sommes au courant, c'était hard. Dans certains
coins les gens ne sont pas très rassurés de nous voir, nous les
saluons, deux petits bergers s'enfuient, nous voyons deux femmes
seins nus, c'est rare. En dehors des zones trialisantes il y a
de nombreux passages très sablonneux, ca repose.
A Kong nous faisons
un petit tour rapide avec photos des mosquées et prenons la
piste de N'Golodougou, c'est une bonne piste qui est en cours de
rénovation, il y a donc de nombreux contournements ou des
passages sur les tubes en cours de remblaiement. Au passage d'un
barrage il y a problème bien entendu, nous n'avons pas d'ordre
de mission, nous ne nous sommes pas fait enregistré à Kong ???
La mosquée de
Kong
Coup de fil au
commandant, il faut faire demi tour, nous argumentons en disant
que nous n'avons pas assez de gazole et ne voulons pas rouler de
nuit, nous leur donnons une fiche et Solange demande à parler au
commandant qui se la pète, nous ne savions pas qu'il fallait
s'enregistrer ......... nous nous excusons ........... la
prochaine fois nous le ferons, quinze minutes et on repart. Je
vous raconte celle là car les autres barrages c'est toujours le
même harcèlement.
La piste est moins
authentique que celle de Féké mais ça roule bien elle se termine
d'ailleurs en route en latérite.
Goudron / entrée
piste N'Golodougou - Kong N09°08.012' W005°09.859'
Nous prenons le goudron en
zigzagant à cause des nids d'autruche, puis ensuite en zigzagant
à cause des branchages indiquant que la DDE locale a rebouché
les nids d'autruche au béton.
La végétation a changé depuis
Kong, c'est très vert et il y a de l'herbe verte.
Arrivé à Niakaramandougou (Niaka)
nous allons bivouaquer à l'hôtel maquis de la vallée de Niakara tenu par un
luxembourgeois (qui mérite d'être connu) installé ici depuis dix sept ans,
Nous sommes sur
le parking devant l'hôtel qui est gardé, ici non plus pas d'eau,
et l'électricité tous les deux jours.
Pour le restaurant ils nous
proposent du poulet, je leur dis que je ne suis pas trop "poulet
bicyclette" le patron dit au chef "il faut leur faire un poulet
chaire" ????? chaire ou cher ? C'est un éleveur de poulet, sa
ferme est en contre bas au frais !
Point GPS de l'hôtel maquis
vallée de Niakara à Niakaramandougou (Niaka) N08°39.556' W005°17.132'
Petite discussion avec le patron
de l'hôtel sur le folklore du pays, il nous annonce qu'il y a
encore six barrages jusqu'à Bouaké ...... seulement !
Nous prenons la
route vers Yamoussoukro étonnamment "fraîche" 29-30°C et nous
roulons sans clim. Les barrages sont toujours aussi folkloriques
mais sans harcèlement, nous donnerons une bouteille d'eau à des
assoiffés. A Tiébissou nous nous faisons refouler à un barrage, il
faut aller chercher un laisser passer à la douane, ils réclament
50'000 FCFA mais n'ont pas de facture comme de toute façon il
faut aller chercher la vignette à Yamoussoukro nous
payerons là bas.
▼
Nous sommes venus
pour la voir et cela vaut le voyage, elle est vraiment
magnifique, les matériaux de construction sont de qualité et
les techniques employées sont très intéressantes, notre guide
est cultivé et sa prestation est irréprochable. Lors de la
présentation d'une statue de la vierge Marie qui salue de la
main droite (l'original à Rome, elle salue de la main gauche
tenant Jésus à droite) j'apprends qu'en Afrique noire on salue toujours de
la main droite, avec la main gauche ce n'est pas poli. Désolé,
toutes mes excuses à tous ceux que j'ai salué de la main gauche
en tenant le volant de la main droite.
A ne pas manquer le
système de climatisation sur le haut des prie Dieu cela donne
envie de faire une prière, mais aujourd'hui il n'est pas en
service, dommage, la prière attendra.
Il y a un vitrail où le président
Félix
Houphouët-Boigny est représenté rentrant à Jérusalem avec Jésus
!
Cette basilique a été entièrement financée avec
les fonds privés de Félix Houphouët-Boigny, inaugurée en 1991 par Jean Paul II
. Puis Félix Houphouët-Boigny l'a donnée au Vatican.
Elle
doit être une grande fierté pour les Ivoiriens, mais
sans vouloir jouer les rabat joie, ce serait
préférable que tous les habitants aient de
l'eau.
On peut se poser
la question de savoir d'où est venu l'argent et imaginer l'égo
démesuré du président pour faire réaliser un tel projet, mais je
ne vais pas critiquer car je suis d'un pays où il y a le centre
Pompidou, la bibliothèque Mitterrand, et bientôt le musée
Chirac.
Point GPS de la
Basilique de
Yamoussoukro NN06°48.853' W005°17.367' mais elle est visible de
partout.
Puis nous allons à
la douane pour faire marquer sur le laisser passer que comme
nous retournons sur nos pas et qu'ils n'ont pas de
vignette touristique inférieure à deux mois, nous n'avons
pas à payer et nous économisons 50'000 FCFA, mais
Solange a du palabrer un bon moment.
Point GPS de
la douane de Yamoussoukro N06°48.227' W005°15.068' (en face de
l'hôtel Président )
Puis nous allons au
bar de l'hôtel Président, la clim fait du bien, puis repas
barbecue sympa
au bord de la piscine (15€ pour 2) et cybercafé où nous publions une partie
du site car il y a pas mal de vidéos. Il fallait que l'on publie
car on s'inquiète dans les chaumières, merci Dieter.
Des fruits pour la route
Bivouac sur l'énorme
parking de l'hôtel Président, il y a des gardiens avec chiens.
Point GPS
de l'hôtel Président à Yamoussoukro N06°48.227'
W005°15.068'
Pour le piquenique
nous prenons une piste à droite, un cycliste s'arrête pour me
saluer en se touchant les bras, je lui serre la main et il me fait
comprendre dans sa langue qu'il me salue et s'en va, plus tard
une femme et une fillette avec leurs bassines sur la tête sont
visiblement apeurées, lorsqu'elles passent devant moi je leur
dit bonjour en Bambara, elles comprennent et me font un
grand sourire de leurs dents blanches, la femme me demande en
faisant signe si elle peut prendre les bouteilles vides ( qu'ils
appellent bidons) que nous laissons toujours pour les locaux car
c'est leur "Tupperware" pour qu'il y mettent en autre la farine
de manioc, comme il y a cinq bouteilles je lui met dans un sac
plastique. Elle est heureuse.
Nous prenons la
direction de Bouaké afin de suivre notre stratégie d'éviter les
pistes par Man ou Odienné. Sur la route un mini bus est en panne
Solange voit qu'ils sont exténués et demandent à boire,
moi je ne vois rien car je cherche à contourner les nids de
poule, nous nous arrêtons et nous leur donnons de l'eau, des
bananes et un ananas.
Arrivés en zone
rebelle les passages sont cool, des fois on rigole, puis plus on
monte vers le nord ça se corse, je ne vais pas refaire la même
litanie qu'à la descente, juste deux anecdotes, à un contrôle un
peu hard alors que je règle le péage, Solange se débat avec
les harcèlements habituels quand un gars nous demande d'aller
voir le chef de poste, nous lui demandons deux fois où se
trouve le poste car d'habitude nous les voyons sous leur
paillote, ici ça ressemble à un poulailler ruiné et on ne les
voit pas donc nous ne serons pas visible, nous refusons
d'obtempérer, comme chacun reste sur sa position, je mets le
frein à main, coupe le moteur et déclenche les feux à éclats
avant et arrière, je suis devant la barrière mais la circulation
passe, une minute après la herse est poussée et ils nous font
signe de passer. A un autre barrage ils nous cherchent des poux
et veulent contrôler la cellule, même scénario et gênés ils nous
laissent passer, tient j'ai peut être trouvé un truc.
Nous nous arrêtons
pour bivouaquer à l'hôtel de la paix à Ouangolodougou, il
nous invite a visiter le night club à coté, ça doit être un cousin,
bof une boite de nuit quoi, c'est pas notre truc.
Point GPS de
l'hôtel de la paix à Ouangolodougou N09°57.888'
W005°08.742'
L'électricité doit
arriver vers 18H00 et l'eau 2H après, ce fut le cas mais le
débit est très faible, mais il y a de l'eau !
Le gérant de l'hôtel
est Sénoufo, je lui dit que j'ai lu un article hier sur eux car
un de leur leader qui veut rétablir leurs identité, comme il me
demande quel journal je lui dis " Le temps", c'est le journal du
président ! Je comprends maintenant l'article épouvantable sur
Sarkozy.
Nous prenons une
chambre avec la climatisation, il y a une douche mais pas d'eau,
ils nous ont mis un seau mais sans écuelle, je ne prends pas de
photo de la chambre je ne veux pas faire honte à ma famille.
Nous remontons vers Pogo pour
rejoindre le Mali à l'avant dernier barrage ils demandent
10'000FCFA pourquoi pas ! Le garde barrière nous reconnait, il
ne demande rien mais il est tellement sympa que Solange lui donne deux
sifflets jaune fluo, nous avions expérimenté ça à un poste ça
sifflait de tous les cotés, Solange en a trouvé au marché, donc
si vous passez par là, vous saurez que les cons qui ont donné
des sifflets aux rebelles excités c'est nous !
Au dernier poste nous retrouvons
le chef "Mc Gyver", cette fois ci c'est un béret rouge qui joue
le méchant, nous discutons avec "Mc Gyver" et comme cette fois
il ne demande rien et est sympa, nous lui offrons un couteau
chinois. Nous espérons que cela le fera réfléchir sur le
comportement à tenir. Nous n'avons payé aucun barrage en Côte
d'Ivoire.
▼
Nous avons aimé ce
pays et ne regrettons pas ce voyage.
La population est
vraiment sympa que ce soit en ville, dans les villages ou
en brousse. Les enfants sont corrects nous n'avons eu aucun
problème.
Les dirigeants sont
épouvantables, imbus de leur personne, de leur titre et le font
remarquer.
Les barrages des
rebelles furent particulièrement pénibles, nous avons choisi de ne
pas payer les bakchichs, ne croyez pas que se soit le plus
difficile, si l'on a l'argent facile il faudra payer à chaque
barrage les gendarmes, les militaires, les douaniers, qui est
qui ? On ne les identifient pas, et puis il y a le garde
barrière qui demandera 1500 FCFA pour lever la barrière !!! A
chaque barrage, à chaque entrée et sortie de village et des
villes, et sur la route.
Nous nous sommes
sentis en sécurité, Avec les rebelles nous jouons quand même
profil bas ils ne faut pas oublier qu'ils ont des kalachnikov,
ils ne doivent pas se sentir humiliés comme le cas où un chef
pour garder sa dignité vis à vis de ses hommes a fait semblant
de téléphoner au commandant de région.
Nous revenons de Côte D'Ivoire via Pogo -
Sikasso. La route Sikasso - Bougouni est un patchwork de goudron
nids d'autruches, route en latérite à coté de la nouvelle route
en construction, magnifique route neuve de 20 km et de
nouveau goudron nids d'autruches. Après Sikasso nous trouvons un
ciel couvert qui sera suivi de la pluie, le gardien de l'hôtel
nous avait lavé la case mobile ce matin, dommage.
A Bougouni visitons trois hôtels,
c'est épouvantable comme la ville, seul le stade est beau avec
une belle pelouse verte, nous allons bivouaquer près des
antennes GSM et TV à coté de la gendarmerie, le gardien est très
sympa.
Point GPS de notre bivouac à Bougouni ( gendarmerie) N11°24.961'
W007°29.544'
Nous nous dirigeons vers
la Guinée par le goudron qui est très bon suivi par une route en
latérite de bonne qualité, quelle bonheur de rouler droit.
Faire le plein de
réservoirs de gazole à Yanfolila ! Car après il n'y a plus rien.
Arrivés à la douane
de Badogo nous trouvons celle-ci fermée, un bus est là et nous
demandons à quelqu'un la route pour la Guinée car le panneau qui
est juste ici indique la guinée à droite par un chemin qui va au
village, Il nous dit qu'il faut sortir du village et tourner à
droite. Nous ne trouvons rien, nous demandons deux fois notre
chemin qui est confirmé comme bon, puis au bout de 10 Km nous
faisons demi tour, retour à Badogo et nous nous arrêtons à la maison
juste avant la douane qui est toujours fermée, les gens nous
désigne un type mal fagoté allongé sur un lit en terrasse, c'est
le douanier !
Il nous prend le
laissez passer, et nous dit que le panneau devant n'est plus bon
la piste est cassée il faut repartir et tourner à 5 Km, A 5.9 Km
il y a une piste d'entrée de village et nous avons confirmation
que c'est la bonne direction. Et là c'est de la vraie piste,
nous utilisons les courtes plusieurs fois, nous sommes dans
l'authentique dans les villages traversés, beaucoup de manguiers
pleins de fruits, la cellule fait la largeur de la piste.
Nous ne sommes pas
trop sûr de notre direction car la navigation satellite nous
donne éloignés de la piste (Russe) et cap vers le sud, mais lors
du piquenique nous entendons un bruit de moteur qui est long a
arriver car il roule à 5 km/h comme nous, c'est le camion
brousse que l'on a vu dans un village, c'est bon nous pouvons
suivre cette piste. Il n'y a que 10 km pour arriver à la douane
de Guinée mais ils furent longs et sportifs, une préparation
pour la Guinée en quelque sorte.
Guinée (République)
►Album
photos de la Guinée
►Fiche
Guinée
Monnaie
Franc
Guinéen 1€ = 7800
FG
Gazole
6500 FG (0.833€)
Arrivés en douane de
Nantanina depuis le Mali via Badogo, nous nous "tapons"
les militaires, les gendarmes et les douaniers qui tous
essaient de nous taper sans succès.
Point GPS de la
douane de NIANTANINA N10°57.674' W008°20.263'
Arrivée à Niantanina
Nous en profitons pour
vérifier la route, ils nous indiquent deux possibilités,
passage de la rivière par les pirogues ou le bac pour
camion, sans hésitation c'est le bac.
Et c'est la piste comme
nous l'attendions, nous le savons il n'y a pas de route
en Guinée à part la montée du Fouta, Ici c'est le tout
terrain complet, courte, blocage de pont, bac à sable,
trial, piste pas assez large où nous faisons notre
propre variante, mauvais choix de piste ( on passe à
droite ou à gauche ? ) et il faut reculer sur 150m.
Arrivés à une jonction de
plusieurs pistes nous descendons au village pour nous
renseigner, ce sont des chercheurs d'or. Les femmes et
enfants sont sympas mais il y a des types avec des
gueules patibulaires qui s'approchent de plus en plus,
nous ne nous attardons pas. Il y a un dépôt de motos
chinoises impressionnant, le gardien du bivouac au Mali
nous avait dit qu'ils achetaient les motos en Guinée car
elles sont moins chères.
Bout de piste de Mandiana
Dans le rétroviseur je
vois un 78 (Toyota) blanc, tiens nous n'avons pas vu de
baroudeurs depuis Bamako, En se rapprochant je distingue
une antenne CODAN, est ce l'ONU ? Non c'est la Croix
Rouge ils sont immatriculés à Genève, ils nous demandent
si nous sommes Suisses car ils ont vu notre logo à
l'arrière, non c'est la croix de Savoie ! Petite
discussion, rigolade et info sur la distance pour
rejoindre le bac.
Jolis villages, enfants
qui pataugent dans une eau saumâtre, c'est une jolie
piste.
Nous arrivons au bac de
Tirino en passant par un village où il y a des femmes
seins nus, très rare maintenant. Nous nous trompons de
rade et arrivons aux pirogues où nous retrouvons le 78 de
la Croix Rouge, le bac est 300 m plus haut sur la même
rive, mais il ne fonctionne pas car il n'y a pas assez
d'eau ! Il faut donc que nous prenions les pirogues, Je
dois monter Le camper sur deux pirogues attachées
ensemble!
Solange est verte et moi pas rassuré, mon inquiétude
c'est d'aller trop loin sur la pirogue lors de ma mise
en place.
Douane de Niantanina Orpailleurs
Nous regardons comment le
78 procède et au retour, ils discutent sur le poids, 4T5
? Ils font appel à quelqu'un, c'est bon jusqu'à 5T, nous
voyant pas très convaincus un autre dit 5T5 ??? C'est
l'Afrique les informations sont approximatives !
Nous hésitons mais nous
n'avons aucun autre moyen pour traverser le fleuve.
Le prix est très correct comme les gars, 30'000 FG.
Je me mets en première
courte, je suis bien guidé mais sur les pirogues cette
vitesse donne des à coups et cela fait effet trampoline,
en quatrième courte cela va mieux, mais ils me font
avancer, avancer, j'ai un pied sur l'embrayage, l'autre
sur le frein, la main droite tient le volant et la
gauche le frein à main, c'est bon je suis placé, mais
ils reviennent et me font encore avancer en
tournant les roues, il faut leur faire confiance....il
faut leur faire confiance....
La traversé à la pagaie
fut très douce sans aucun à-coup, les pirogues
s'enfoncent un peu trop mais ça flotte! Solange me dira après la
traversée qu'une planche pliait alors ils m'ont fait
mettre sur deux planches, traversée calme mais je reste
au volant le pied sur le frein. Je demande à Solange de
faire une vidéo de la descente des pirogues pour les
assurances, ils comprennent, ils sont morts de rire. La descente est cool, un peu trop
lente pour eux, j'ai gardé les courtes. Ce fut des
chaleureuses poignées de mains et des "ANIKé"
( en Malinké) pour les remerciements.
Descente du camper des pirogues
Arrivés à Mandiana
nouveau contrôle de gendarmerie il faut aller ensuite
voir le chef dans le village; Il n'est pas là, il faut
attendre et la nuit tombe. Je profite de l'attente pour
questionner le gendarme notamment sur leur WC, car il
n'y a jamais d'odeur désagréable au contraire les feux
de bois sentent bons, ils ont un système de fosse
septique comme chez nous qu'ils entretiennent avec des
produits naturels pour ceux qui n'ont pas les moyens, ou
chimiques, ou des piles usagées ! Il nous dit qu'ils ne
voient jamais de blancs ici.
Le contrôle est effectué à la
lampe torche quand le chef arrive, corrects ils ne
demandent rien, heureusement que
j'avais localisé le coin bivouac de jour. La population
est gentille et polie. Courses de nuit au marché, folklo
et succès assuré.
Point GPS de notre
bivouac à Mandiana (gendarmerie - caserne) N10°37.936'
W008°41.610'
Le gendarme dort dans le
hamac à coté de nous, la surveillance est assurée.
Depuis notre arrivée en Afrique de l'ouest nous
transpirons, mais ici c'est terrible, nous avons
l'impression
que ce que nous buvons
passe immédiatement en transpiration, nous sommes en
nage.
Il y a une station de
carburant au centre du village.
Nuit tranquille dans
la brousse, nous offrons le café au lait au gendarme, nous
sommes intimes maintenant puisque nous avons dormi ensemble.
Nous prenons la
piste de Kankan, bonne piste avec des zones de ralentissement
comme sur toute piste, une seule difficulté technique, un camion
en panne au mauvais endroit, il faudrait que je roule à ras de
lui mais le dévers n'est pas bon, alors il faut longer les
arbres et rayer la cellule, les routiers poussent les branches,
nous leur offrons une bouteille d'eau.
Cette piste est
facile mais monotone, nous ne lui trouvons pas le charme de
celle d'hier.
Bivouac à l'évêché Ruine de guerre
Arrivée sympathique
à la douane de KanKan, mais ils font leur numéro, carnet de passage
en douane, carnet touristique !!!! Comme toujours c'est le
gentil qui nous prend en charge.
KanKan correspond à
ce que je pensais un mélange de traditionnel et "moderne".
Solange a envie d'aller au restaurant elle choisit le meilleur
restaurant de la deuxième ville du pays indiqué par le petit
futé qui le situe sur le plan au centre ville, ne trouvant
pas nous demandons à une moto de nous amener, il sort de ville
et prend une piste, ça sent l'arnaque, près à faire demi-tour il
nous dit que c'est derrière la colline ??? Exact, le restaurant
s'annonce lui même l'excellence, pas terrible mais si c'est bon,
nous nous installons sous une paillote où il y a des tables en
bois et des chaises, nous commandons.
Le repas s'annonce,
il apporte une table plastique ronde d'une saleté repoussante,
tient il va faire de la mécanique ! Non elle est pour nous, bon
il va mettre une nappe, et non il nous sert dessus, une boite de
conserve pour se laver les mains et un broc d'eau qui doit être
pour boire, et quel allure le broc, sans verres évidement, les
assiettes arrivent, l'odeur ne me plait pas, j'adopte la
stratégie aéronautique, chaque pilote mange un plat différent,
moi je ne touche pas à mon assiette, si l'un de nous est malade
il faut que j'assume, décidément nous ne sommes pas sur la même
longueur d'onde avec le petit futé, nous allons préférer les
infos de Lonely Planet.
Nous nous installons
sur le parking de la mission catholique pour le bivouac et partons visiter la
ville pour voir la mosquée, les sculpteurs. C'est très pauvre.
Il y a une quantité de vendeurs de motos impressionnant et la
plupart de celles qui roulent sont protégées par du plastique à
bulle, pour la revente ??
Point GPS de notre
bivouac sur le parking de la mission catholique de
Kankan N10°22.291' W009°17.998'
NOUS SOMMES
MILLIONNAIRES, nous avons fait le change dans une boutique
indiquée par la banque, 200€ soit 1'560'000 FG.
L'électricité arrive
à 19H30 à la mission
catholique pas par le réseau mais avec le groupe
de l'hôtel, la ville n'est pas alimentée aujourd'hui, nous
prenons une chambre pour avoir l'électricité ( jusqu'à 23H00) et
de l'eau pour le camper, normalement à 80'000 FG il me la fait à
60'000FG puisque nous dormons dans le camper L'électricité va faire du bien pour la recharge des
diverses batteries, mais pour la clim le courant est très très
sinusoïdale !
Pour l'eau c'est un
bonheur notre gendarme nous avait dit qu'il fallait prendre
l'eau dans un marigot, nous n'y tenons pas spécialement, ou
alors juste avant de mourir de soif, les pompes qui sont à
pied ici sont toujours très peuplées avec pleins de bidons, le
débit à l'a mission est bon heureusement car j'ai 180 litres à
remplir.
Solange entend une
manifestation passer vers 01h30 dans la nuit et n'est pas très rassurée car les portes
du parking sont restées ouvertes, moi je dors comme un loir.
Petites courses en
ville, puis nous prenons une magnifique route goudronnée vers
Kouroussa, nous l'effectuons au cruise control c'est dire !
Nous croisons
énormément de camions citernes de carburant en bon état, où vont
ils ?
Puis après Kouroussa
jusqu'à Dabola la route est ruinée, très fatigante, nous nous
arrêtons épuisés à l'hôtel Tinkisso car nous ne pouvons rentrer
dans l'autre à cause du portique.
Point GPS de
l'hôtel Tinkisso à Dabola N10°44.173' W011°06.617'
L'hôtel est bien
notamment la salle à manger, notre chambre spartiate ( 60'000 FG
) possède la climatisation qui va fonctionner toute la nuit, de
19H30 à 21H00 avec le réseau et ensuite le groupe jusqu'à 6H00, Lonely Planet
nous a fourni des infos exactes, nous l'occupons et prenons une
douche à flot ininterrompu.
Repos et lecture
cela fait du bien puis le bon restaurant avec poulet Yassa et
poulet curry.
Nous prenons la route très bien reposés, la nuit fut
très bonne jusqu'à 6H00, heure où la clim est
coupée. Le goudron est ruiné mais avec une fréquence
moins régulière qu'hier et puis elle ne sera pas
très longue, le paysage change nous attaquons de la
petite montagne
♥♥,
comme tout bon savoyard, elle nous manquait comme le
sifflet pour un gendarme ( je suppose ).
Sur la route dans
une courbe il y a des branchages ce qui indique en Afrique qu'il
y a un accident ou un problème, et oui c'est un pont cassé, deux
gars nous aident à la manœuvre, c'est sympa, ils demandent 1000
FG nous leur donnons
2000 FG ( 0.25€ ) pour service rendu, réflexion faite nous
n'avons pas été très généreux, nous sommes encore restés au
francs CFA.
A la pause café un
taxi s'arrête. La plupart nous salue, mais ici en Guinée ils sont
très discrets et réservés, Solange questionne deux gars car elle
se fait du souci pour la descente du Fouta vers le Sénégal, nos
copains d'Africacy ont
galérés sur cette piste il y a quelques années.
Nous mettons 4
heures 15 pour arriver à Mamou (145 Km ) avec le pique-nique et la pause
café et en se baladant, Lonely Planet annonçait 5H00 en taxi.
Ici on dit "Assoma" pour dire bonjour.
Pendant le
pique-nique une femme me voit et fait demi tour avec ses deux
enfants apparemment apeurée, elle repasse par la suite quand je
suis rentré dans la cellule, Nous lui faisons signe de la main
et elle nous répond. Par la suite nous voyons plusieurs femmes,
certaines répondent d'un geste de la main, d'autres simplement
d'un sourire et d'un hochement de tête qui n'est pas facile avec
une bassine sur la tête.
Un motard nous
double il fait des signes bizarres que nous ne comprenons pas,
il tape sur sa visière puis sur le casque, lève le pouce puis
fait un V avec ses doigts, et fait signe de s'arrêter ???? Nous
le dépassons mais il revient et cette fois s'arrête devant nous,
nous lui demandons ce qu'il veut mais nous ne comprenons pas
alors nous partons en lui disant au revoir, nous avons cru
comprendre que peut être il avait besoin d'aide car il serait
recherché à cause des événements du 28 ?????????
Depuis Mamou la
montée sur le Fouta est facile, c'est une route goudronnée de petite
montagne sans ravin, très arborée; les habitations sur le Fouta
possèdent des tôles ondulées et c'est moins charmant.
Pont ruiné Hôpital militaire brulé
Nous arrivons tôt à
l'hôtel du Mont Fouta à Dalaba dont l'accès n'est pas facile car la route
est en construction, même dans le parc de l'hôtel il faut un
tout terrain. Le site est bien venté, il fait 33°C, la chambre
est à 100'000 FG* sans clim il paraît que les nuits sont à 15°C,
nous diront que c'est un "Palace local" qui a été
construit en 1930 du temps de la coloniale. Il y a Internet en
ville, mais comme il n'y a pas d'électricité .....
Point GPS de
l'hôtel du Mont Fouta à Dalaba N10°41.271' W012°15.899'
* L'annonce des prix
est peut être fastidieuse mais cela nous sert si nous revenons
l'année suivante ou pour les baroudeurs. Mais attention car par
exemple à Kankan les prix des chambres ont été multipliés par
quatre en quatre ans.
Nous avons
l'explication du pouce levé c'est comme chez nous super et les
doigts en V c'est bienvenue.
Ma chère et tendre a le moral en
baisse, elle s'était fait un scénario sur cette ville quelle
imaginait comme vichy, en plus elle lit un livre déprimant.
Alors je décide de lui faire une petite soirée au restaurant le
bouchon Lyonnais que j'ai vu à 800 mètres avant notre hôtel.
Le restaurant est sympathique et
le couple quI le tient aussi, lui est lyonnais ce qui est
logique et sa femme Congolaise, ils possèdent aussi quatre
chambres d'hôte.
Il est installé à une table avec
un local, ce qui nous permet d'avoir des informations sur la
descente du Fouta, mais c'est radio tam tam, la route n'est pas
bonne, elle est en construction, 10 Km sont goudronnés.
Nous l'interrogeons sur
l'attitude des locaux qui se comportent comme ceux qui ont subit
le communisme, il nous dit qu'ici, il y a toujours des assassinats
entre familles et clans quand une réflexion ne plait pas, alors
ils ont pris l'habitude de faire profil bas.
Quelques détails de la vie en
Guinée comme l'achat d'un frigo à Conakry qui ne marchait pas
car le secteur donnait du 80v, ici il a 160v par le secteur et
220v par son groupe et le frigo fonctionne.
Il nous explique les événements
du 28 septembre 2009, Une manifestation a lieu dans un stade à
Conakry l'armée tue 147 personnes et violent les femmes ( c'est
la coutume du pays et le bonus des militaires), les Nations Unis
enquêtent, vont voir le président qui n'est au courant de rien
et leur demandent de voir le chef des armées, celui est condamné
pour crime contre l'humanité, il dit qu'il a obéit aux ordres, va
voir le président et lui dit "tu veux que ce soit moi qui prenne"
et le flingue, Le président n'est pas mort mais c'est devenu un
légume, un général deux étoiles à pris le relais en attendant
les prochaines élections, ça promet !
La nuit arrivant il va mettre en
route le groupe électrogène qui ne fonctionne pas, l'électricien
lui a placé un commutateur chinois donc discussion sur le
matériel chinois et ce qu'il trouve ici, comme les
parafoudres achetés en France qui coutent beaucoup moins chers à
Conakry mais quand il les ouvre, il n'y a pas de circuit
dedans, le courant passe directement.
Nous commençons à manger à la
lampe à LED en attendant l'électricien qui ne tardera pas, il a
l'habitude il vient quatre fois par mois, il n'a même pas un
multimètre.
Puis il nous explique la
corruption du pays, les vols courant, l'impunité des
"officiels", comment ils viennent manger à l'hôtel du Fouta et
partent sans payer, celui qui s'est fait tué car il "perdait"
30% de son carburant et comme il a durcit les procédures et
qu'il empêchait de "prendre", ils l'ont flingué, etc... Pour
finir il nous raconte comment en 2007 son restaurant s'est fait attaquer,
heureusement qu'il n'avait pas son arme car il en aurait tués
deux ou trois avant de finir en morceau.
Le repas fut bon, mais nous
partons de là le moral dans les chaussettes et nous devons faire
les 800m pour retourner à l'hôtel dans le noir absolu pas
rassurés. Moi qui comptait remonter le moral de Solange.....ce
fut raté.
Arrivés à l'hôtel il y a
l'électricité donné par un petit groupe, nous regardons
rapidement la TV, le journal d'Africa 24 puis nous allons à la
chambre, mais il n'y a de la lumière que dans les toilettes !
C'est normal c'est comme çà, mais nous lui disons que pour nous
il n'y aucun intérêt de prendre une chambre si nous ne pouvons
pas lire, il nous trouvera une multiprise pour brancher une
lampe de table, enfin à l'africaine nous avons eu le temps de
revoir un cycle d'infos d'Africa 24.
Nous ne restons pas
à Dalaba car à part le climat il n'y a rien qui nous intéresse,
nous partons vers le Sénégal par la route de Labbe qui est
goudronnée et peu cassée, de toute façon nous nous baladons, nous
faisons le plein de gazole ici, il y a deux stations "typiques"
sur les plateaux mais pas toujours approvisionnées, le pompiste
est sympa et nous le questionnons sur la route à venir, "avec ça
( notre engin ) pas de problème, route en construction, 10 Km
goudronnés".
Nous attaquons cette
route en latérite en roulant à coté de la nouvelle route sur
laquelle on ne peut rouler, c'est un billard mais sans goudron,
nous sommes dans le sable avec du Fesch Fesch qui porte bien (
j'ai dégonflé les roues arrière de 1 bar) mais quelle poussière,
feux de croisement et essuie glace obligatoires.
A la fin des travaux
nous sommes sur la route actuelle qui est pour l'imager une
route de chantier, d'ailleurs tous les camions de transport que
nous croisons sont des 8x8, c'est un signe, nous roulons à 5 -
10 Km/h maximum, arrivé au poste de police nous les questionnons
sur le temps nécessaire pour faire cette route et ils nous
annoncent 20 heures, soit trois jours à cette allure.
Nous nous rappelons
le reportage TV ou un transporteur avait prévu 3 à 4 jours pour
faire cette route et a mis 3 semaines !
Après plus d'une
heure ( env. 10 Km ) sur cette route de " chantier " nous nous
arrêtons pour faire le point, nous faisons demi tour ou nous
continuons ? La route est mauvaise, l'habitat et le paysage sans
intérêt. Si nous retournons en faisant la grande boucle par
Bamako nous en avons pour huit jours de liaison alors nous
continuons.
Les descentes sont
douces et pas pires que les plateaux, voir meilleures, le paysage
devient très beau
♥♥♥,
beaucoup plus beau que l'autre coté (Manou), à l'altitude de ▲
380m la route
se transforme en piste pentue, plus serrée, plus technique mais
sans problème, coté cassé, montagne effondrée où nous passons
dans un couloir de la largeur d'un bulldozer, petit ravin
mais suffisant pour se tuer. J'admire les traces des taxis
brousse, ils savent placer leurs roues, nous ne prenons pas les
mêmes trajectoires car notre engin est différent, mais ces 504
ce sont de sacrées bagnoles ! Il est difficile de doubler les
8x8 à cause de la poussière mais quand ils nous voient ils nous
laissent le passage, je ne veux pas me vanter mais je roule
BEAUCOUP plus vite !
Dépassement d'un
6x8
sur le Fouta
Descente du Fouta
A l'altitude
de ▲ 195m nous
retrouvons de nouveau la route en latérite et un nouveau paysage
de cocotiers, nous longeons un torrent et surtout l'habitat est
en cases traditionnelles et les gens sourient et nous font des
coucous, quelle différence par rapport au Fouta. Je pense faire
notre bivouac dans un village mais les propos du "Lyonnais" ont
laissé des traces dans l'esprit de l'équipage, donc nous prenons
le bac de Bantala (30'000 FG).
Point GPS du bac
de Bantala N11°44.292' W012°54.131'
Sur le bac nous
retrouvons le pompiste de Labbe qui est en moto, nous discutons
sur les possibilités de bivouac, il nous dit qu'il n'y a que
Kousitel qui est sécurisé, il y a les militaires et la
gendarmerie, c'est à 45 Km ! Soit 3 heures de route, il est
18H15, donc nous allons rouler sans joie de nuit. La route est
inégale avec des passages de temps en temps de quelques
centaines de mètres d'une merveilleuse tôle ondulée qui provoque
des vibrations ..... RIDICULES. La route devient très serrée et
nous avons un doute sur notre position car nous ne croisons plus
personne, nous rebranchons la navigation satellite qui est
gênante dans la nuit noire même en mode nuit, nous sommes bons
et arrivons au bout de trois heures à Kounsitel, dans le noir
absolu, seule les paillotes des commerçants sont éclairées avec
les lampes à LED, nous signalons notre présence aux gendarmes et
on nous place ...... avec les brebis !
Point GPS du
bivouac à Kounsitel N11°48.236' W013°04.484'
Bivouac à Kounsitel
Future route
Il y a une station
de carburant à Kounsitel, et les semi remorques et
camions normaux viennent jusqu'ici, c'est un signe.
Nous avons effectué
ces 145 Km de route en latérite en 9h00, Nous étions partis de Labbe à 11H30.
Départ à 7H45, nous
passons par une route étroite en forêt, puis lorsqu'elle
s'élargie nous voyons traverser de gros singes très beau, le
corps foncé et les bras et jambes gris argenté, plus tard notre
guide du Niokolo koba nous dira que se sont des chimpanzés, cela
égaie la route.
Nous retrouvons la
route en construction et roulons latéralement car ils étalent du
gravillon, des camions de chantier chinois 6x6 roulent comme des
bombes en faisant une poussière pas possible.
Nous arrivons au
poste de gendarmerie 30 Km avant Koundara où nous établissons notre bivouac, nous
avons mis 5h00 pour faire ces 100 Km, soit 14h00 au total pour
cette route, y sont inclus les arrêts boissons, le pique nique,
je ne compte pas les arrêts pipi ! Comme on ne parle pas de ces
choses là, mais on est entre baroudeurs, et puis j'ai dis pipi
pas pisser !
Point GPS de la station d'eau de Koundara
N12°28.147' W013°17.770'
(400FG le bidon de 20 litres soit 0.05€ les 20
litres ).
Je ne fais pas le plein d'eau car
je suis à 92% et Solange est partie faire le change, Elle va
d'ailleurs revenir comme d'habitude avec un grand noir baraqué
qui l'aura guidé lors de sa recherche du changeur de monnaie.
Mais pas cette fois-ci, elle revient avec un minet fluet qui me
salue respectueusement de façon traditionnelle en mettant la
main droite sur son bras gauche en se courbant, elle sait
choisir son monde .....
Point GPS du poste de police
sortie Guinée vers Tamba N12°29.781' W013°18.295'
Point GPS de l'avant dernière
douane sortie Guinée vers Tamba N12°35.023' W013°22.356'
Point GPS du poste frontière
de Foundou Fourdou ( police, douane, gendarmerie ) sortie Guinée
vers Tamba N12°40.054' W013°33.491'
Monnaie
Franc CFA 1€ = 6.50 FCFA
Gazole
574FCFA (0.896€)
Niokolo Koba
Retour de Guinée
▼
9-10-11 mars 2010
Ө matin 26°C Ө jour
42°C
Nous revenons de Guinée au poste
de frontière de Kalifourou par une piste en latérite de très
bonne qualité, sur laquelle nous voyons une colonie de chimpanzés
d'au minimum cinquante individus et de très nombreux petits, (une
femelle a quatre portées par an).
Cette route en latérite est suivie d'une route en goudron avec des
nids de poules alors nous roulons latéralement dans les sables et
Fesch Fesch. Nous allons faire les courses à Tambacounda où
nous oublions de faire le plein et du change.
Point GPS du poste frontière
de Kalifourou N12°55.454' W013°38.303'
Nous prenons la route vers le
parc du Niokolo Koba et nous nous apercevons au bout de quelques
kilomètres que la route est de très bonne qualité, c'est comme
le mal de tête après un aspirine on oublie le mal.
Nous allons au Campement de
Wassadou, ils reçoivent bien les camping car mais quand ils ont
des chambres libres il faut en prendre une obligatoirement,
comme nous n'aimons pas les obligations dans l'hôtellerie nous
allons voir ailleurs.
Point GPS du Campement
Wassadou, au goudron tourner au point N13°01.543' W013°17.650'
Nous allons au parc du Niokolo
Koba, pas donné le séjour, car nous devons prendre
obligatoirement un guide par jour, nous ferons donc une visite
sans halte repos. Retour au précédent village pour faire du
change auprès du vendeur au panneau Coca Cola.
Point GPS de l'entrée / sortie
du parc du Niokolo Koba côté Sénégal N13°15.596' W013°12.114'
Nous et les camions
touristiques Croco Hippos Termitière
Nous sommes accompagnés par notre
guide Moussa Kanté qui parle bien français et connait la flore
et la faune, coup de chance.
L'hôtel Simenti
♥♥♥
est à 1H30 de
l'entrée du parc. la première piste, on ne voit rien. Ensuite nous
abordons les mares avec tout un tas de bestioles, singes,
gazelles, phacochères, cobes, antilopes, antilopes cheval et de
la volaille et des oiseaux. Les animaux ne sont pas farouches,
ils nous laissent approcher à distance respectable. Une
véritable image d'Epinal;
J'aime beaucoup la terrasse de
cet hôtel
♥♥♥
car je me prends
pour Errol Flyn ou Clark Gable (sans la moustache), bien que
pour mes admiratrices je dirais que j'ai plutôt la carrure de
John Wayne ...................... avec un coefficient de
0.8.............. (Je précise ceci par honnêteté pour les
copains qui me connaissent, pour les copines, à part les matheuses,
elles ne comprendront pas).
Le restaurant est très bien que
ce soit le personnel ou la nourriture, par contre l'hôtellerie
n'est pas au niveau, et je ne parle pas de la piscine! Après 4 heures de clim,
la chaleur dans la case est épouvantable, alors nous dormons
dans la case mobile qui est fraîche avec la clim. Quel
bonheur de se doucher à flot continu, quand il y a de l'eau !
Le soir vers 23H00 il y a un gros
remue ménage dans les fourrés chez les babouins, ensuite une
bestiole vient tourner autour de la case mobile mais nous ne
voyons rien, je pensais que c'était un phacochère, notre guide
nous dira que c'est une hyène qui est venue roder. Réveil à 6H00
par le babouin préposé à cette fonction, cela tombe bien c'est
aussi notre heure.
Le lendemain les mares sont
perturbées par un afflux massif de touristes en camion open deck,
mais comme un guide a cassé une termitière cathédrale cela nous
permet d'observer les termites.
Une première visite sur le
Niokolo où nous observons depuis une digue un hippo esseulé, deux
yeux et deux oreilles visibles, pas plus. Et puis le bonheur
absolu nous tombons sur un groupe d'hippos d'une quinzaine
d'individus et un seul mâle, il n'y a toujours qu'un mâle par
troupeau, Il chasse les autres avant d'être chassé à son tour
par un plus fort. Nous les observons longtemps car ils sortent
leur corps, leurs têtes. Ils sont énormes, 3 tonnes!
Tous les matins nous sommes gênés
par les mouches Tsé Tsé qui procèdent comme les taons de chez
nous mais sont beaucoup plus petites et piquent moins, celles-ci
ne provoquent pas la maladie du sommeil, parait il.
Intéressante l'explication du
guide sur les serpents suite à notre question, il y a ici des
vipères, des cobras, d'autres pas possible et même le python. Les singes tuent le python, ils sautent dessus à une
cinquantaine, lui casse la colonne vertébrale et l'enterrent, ils
reviennent 3 - 4 jours après quand il est faisandé pour manger
les vers et les insectes.
Hippopotames
Alors que je suis en
train de rater magistralement une vidéo d'un groupe de babouins
qui va à la mare mais avec flou très artistique, je pique par
hasard un singe vert qui passe devant moi, monte sur le camper,
rentre par la seule fenêtre ouverte et nous vole deux fruits
qu'il va manger sur notre toit. Comme il n'est pas farouche
Solange prend du pain frais pour lui donner, j'organise la
vidéo, plan serré quand il vient prendre le pain, zoom arrière
quand il remonte sur le toit, enfin tout ce que l'on fait à
Hollywood, tient il y a un message d'erreur, plus de batterie,
donc pas de vidéo sauvegardée.
↑
Singe vert voleur
↑
Je note: Au retour -
Voir si la FNAC organise des stages photos ou acheter " La
photographie pour les nuls".
Singe vert voleur
Alors que nous
sommes à l'observatoire près de l'hôtel où il y a principalement
des oiseaux nous sommes intrigués par une forme gris - blanc qui
bouge doucement puis s'immobilise, tous les pronostics fusent,
singes, etc.. Au bout d'un moment la forme se lève et marche sur
deux pattes, c'est une scientifique que nous avons déjà croisée
deux fois et qui observe les animaux, du meilleur gout le chemisier
blanc, mais pour l'observation le kaki est préférable.
Lors d'un retour de
virée nous nous arrêtons pour voir la panthère en cage dans un
village abandonné car ils ont eu deux inondations jusqu'au toit
des cases et ont quitté en 2004. De retour je vois un local qui
fait sa tambouille dans une marmite posée sur un feu de bois, et
il
prépare quelque chose au pilon, c'est vraiment très "local", je
lui dis pour être poli "Aniké", il me répond " Oui et vous,
avez vous bien dormi ?", le guide nous dit que c'est le
cuisinier de l'hôtel, la situation est cocasse, je pense au film
Les dieux sont tombés sur la tête, ils ne connaissent pas alors
je leur raconte la scène, c'est en Afrique du sud un blanc voit
arriver un aborigène peinturluré et lui dit bonsoir en dialecte
local et l'aborigène de répondre "Salut Mec ça baigne".
Nous terminons par
une visite en pirogue qui est en fait un bateau à moteur avec
une coque en polyester, bestioles habituelles, des singes qui
boivent, coup de chance des gens viennent avec nous donc nous
payons moitié prix, par contre le départ est retardé d'une
heure, dommage. Nous voyons beaucoup de crocos, les gros sont
dans l'eau donc nous voyons deux yeux, par contre il y a
énormément de petits, la relève est assurée, lors d'un arrêt
pour voir un hippo ( 2 yeux et 2 oreilles ), nous attendons......... nous
attendons....... il tient longtemps sous l'eau l'animal, et d'un seul
coup cinq têtes sortent de l'eau dont certaines à coté de nous,
le pilote est surpris, heureusement il n'y a pas de petit, le
pilote reculera en douceur.
Le midi au
restaurant nous apprenons que des visiteurs avec qui nous avons
discuté ont vu un lion sur la piste que nous n'avons pas voulu
faire hier après midi car trop trialisante.
Sur la piste du
retour nous donnons à notre guide en plus de son pourboire
mérité, des crayons de couleur et stylos pour ses enfants, un
canif pour lui. Nous lui donnons aussi une une brosse à cheveux
avec miroir pour sa femme, il nous dit "la nuit va être bonne" !
Nous sortons du parc
pour aller vers le Campement de Mako que le routard indique à 50
Km du parc, en fait il est à 120 Km ! Comme je n'ai pas fait le
plein depuis l'Abbe en Guinée le retour va être risqué à cause du
carburant.
Nous sommes au
Campement de Mako qui est un établissement très bien tenu, il y
a un bon restaurant avec au menu blanquette de phaco,
tourterelle, couscous de phaco, une volaille entière (dont j'ai
oublié le nom) par personne, enfin tout ce que tirent les
chasseurs.
Point GPS du Campement de Mako
N012°18.134' W012°18.134'
Nettoyage à fond de
la case mobile, ballade à Kedougou
pour faire le plein des réservoirs car le dernier plein a été
fait à Labbe en Guinée, courses diverses avec beaucoup de
boissons car nous buvons comme des trous, et internet pour
publier le site avant que la famille s'inquiète.
Point GPS du WIFI à Kedougou,
il se situe à gauche de la premier station de carburant prendre
la piste sur ~ 800m N12°33.572'
W012°11.157'
Sinon farniente, piscine,
lecture, du repos car nous en avons besoin. Il faut noter qu'ici
tout fonctionne, l'eau, l'électricité, le groupe électrogène est
très silencieux.
Pour le départ du campement de
Mako nous avons prévu
un levé très matinal pour voir le maximum d'animaux en longeant
le parc du Niokolo Koba, mais en allumant les lumières pour
faire un café des dizaines d'abeilles viennent se poser sur les
moustiquaires, alors nous faisons un bon petit déjeuner en
attendant que le jour se lève, j'ai mon câble électrique à
récupérer et les cales où je suis posé ! Avec le jour les
abeilles ont disparues, nous plions bagages et prenons la route où
nous voyons des animaux, pas de lion, pourtant signalé mais il
est tard, une troupe de babouins au bord de la route et
malheureusement une civette qui s'est fait shootée par un
véhicule cette nuit.
Rte Mako - Tambacounda, une
civette shootée par un véhicule pendant la nuit ↑
A Tambacounda nous allons faire
prolonger nos passavants, nous faisons laver le camper, quel jus
coule du toit ! Nous avions oublié sa couleur, puis nous nous
installons à l'Hôtel Oasis Oriental Club où l'attente au
restaurant fut longue, très longue. L'électricité n'est pas
terrible pour la clim et le WIFI est aléatoire, mais j'arrive à publier.
Point GPS de l'Hôtel Oasis
Oriental Club à Tambacounda (WIFI libre) N13°48.432'
W013°41.529'
Ce matin nous allons faire un
réglage du parallélisme à la ficelle, je n'en espérais pas plus,
ce fut long et laborieux.
Réglage
du parallélisme à la ficelle Coin piquenique "à
l'ombre" du baobab
Puis nous faisons la route de
liaison vers Kaolack, cette route est excellente mais longue et
monotone, j'ai abandonné le cruise control au bout du quatrième
coup car il y a un village tous les cinq kilomètres qu'il faut
traverser à 50 Km/h et l'on a intérêt à le faire car les
gendarmes sont présents.
Kaolack ne nous fait pas très
bonne impression et nous nous attendons à pas grand chose,
arrivés à l'hôtel Le relais de Kaolack
♥♥
nous trouvons un site
très agréable, nous ne pouvons pas bivouaquer sur le parking
alors nous prenons une chambre qui est belle (enfin !). C'est le
paradis, tout fonctionne, l'électricité, l'eau, la clim et même
le WIFI (gratuit), et bon restaurant (et incroyable ils ont du
coca light).
Le relais de Kaolack
Visite du marché (épices,
légumes, viande, poissons séchés, menuisiers, couturiers ....), très grand, trois sacs à
dos au routard mais il faut dire qu'il n'y a rien d'autre, puis
passage au marché artisanal pour le shoping de madame.
Merci Dieter pour cette
définition:
Aide au Tiers
Monde
Aide payée par les pauvres des pays riches pour aider les riches
des pays pauvres.
Quelques mots en Wolof (d'après le concierge de l'hôtel)
Bonjour = Salam alekoum
Merci = Dieureudieuf
Nous quittons
Kaolack pour le delta du Saloum. Comme il est difficile de
trouver un coin bivouac, l'hôtel du pélican refuse les camping
cars, nous nous installons sur la plage à coté du campement de
pécheurs Hacouna Matata. Puis nous embarquons à 16H00 (ils nous
prennent devant le camper) sur une pirogue pour visiter le parc
du Saloum en commençant par l'ile de Mar Lothie où un natif de
l'ile est venu prendre sa retraite après avoir été pendant
20 ans marin pécheur à Concarneau. Il est passablement éméché.
Ensuite nous
visitons la mangrove où nous sommes surpris par la confiance des
oiseaux qui nous ignorent, nous n'en avons jamais vu d'aussi près
et dans leur activité naturelle. Nous terminons par le reposoir
à la tombée de la nuit lorsque les oiseaux viennent pour dormir.
Pilon sur l'ile Mar Lothie
- Les pécheurs, la mangrove,
le reposoir aux oiseaux
Départ de Ndangan pour la
presqu'ile de Djiffer, nous prenons la piste directe vers Samba
Dia qui est sablonneuse et empruntable par tout véhicule, A
Samba Dia nous quittons malheureusement cette piste pour une
route en latérite défoncée, au début c'est la "Camargue
africaine" puis cela devient arboré, Djiffer ne ressemble à
rien, aucun intérêt.
Nous reprenons la même route pour
le retour mais à Samba Dia nous bifurquons vers Mbour toujours
par une route en latérite mais cette fois ci ils ont passé la
graveleuse que nous doublons. Sur cette route nous nous arrêtons
pour voir un magnifique baobab sacré mais la pression des
vendeurs de babioles est infernale, ça commence !
Arrivés à Mbour nous cherchons
des campements mais pour nous ici c'est l'enfer alors nous nous
dirigeons vers Saly puis Somone, mais après la brousse nous ne
pouvons pas rester ici, nous sommes comme des martiens hors de
leur élément, Je devais pourtant glaner des infos pour le site
http://www.stadembour.com
que
j'ai créé, mais désolé Seb pour nous ici c'est insupportable.
Nous prenons la décision d'aller
bivouaquer à la réserve de Bandia, ils doivent bien avoir un coin, et
ça marche, c'est fabuleux nous sommes installés à coté des
baraques en bois des guides, c'est Daktari ! Demain nous louons
un 4x4 avec guide pour la visite du parc. Nous retrouvons
l'usage de la moustiquaire tropicale et du chauffe eau car la
fraîcheur arrive dès la tombée de la nuit, quel bonheur.
◄ Notre bivouac au parc de Bandia
Ce matin nous partons visiter le
parc 15 minutes avant l'ouverture (nous avons dormi sur place),
et se fut tout de suite magique, avec les girafes que nous avons
approchées à pied, ce parc n'a pas de prédateurs ni de zone de
chasse à proximité, alors les animaux sont en confiance. C'est
un parc privé appartenant à des Français, Hollandais et
Libanais, il a une superficie de 1500 ha, tous les animaux sont
en liberté sauf les hyènes qui sont en cage.
Baobab éléphant Crocos
La recherche des rhinocéros ne
fut pas aisé pour notre pisteur qui connaît son affaire, c'est
un grand plaisir de le voir observer les traces et de donner des
indications par gestes au chauffeur, une fois trouvé les rhinos
il téléphone aux autres pisteurs pour leur signaler l'endroit,
quel plaisir d'avoir un guide cultivé nous ne pouvons pas nous
empêcher de faire la comparaison avec les guides nuls du W.
◄
Rhinocéros blancs
d'Afrique du sud
Quelle surprise
d'être à un mètre des rhinocéros, dans le véhicule car il faut
jouer la sécurité quand même, nous n'approchons pas d'aussi près
les phacos, antilopes cheval, élan du cap mais au moins nous
les voyons ! Et de près, même les crocodiles sont de la partie,
nombreux et sur la berge, il y en a un qui sort de la mare pour
notre plus grand plaisir.
Quel bonheur ce parc
♥♥♥
Ensuite nous quittons la réserve où
une foule nombreuse arrive, camion safari, bus, il est temps de
partir, direction le campement de Zebrabar à St Louis par une
route de bonne qualité mais ennuyeuse à cause des
ralentissements incessants à 50 Km.
Point GPS de la piste d'accès (13
Km) au campement Zebrabar quand on vient de Dakar N15°54.858'
W016°24.870'
Ballade sur la langue de
barbarie, repos, ballade sur les pistes environnantes
sablonneuses. RFI confirme les problèmes de Casamance, il y a eu
un mort et cinq blessés graves hier du coté des troupes
sénégalaises. Nous avons enfin retrouvés des baroudeurs, un
couple de Suisses et un Allemand.
Bivouac le 24 au soir au barrage
de Diama avec notre Allemand.
Retour
MAURITANIE
►Album
photos de la Mauritanie
►Fiche
Mauritanie
▼Km 11406
24 mars 2010
Ө matin 20°C à Diama
Ө jour 23.5°C à Nouakchott
Nous passons en
Mauritanie depuis le barrage de Diama, la piste de la digue a
été passée à la graveleuse, impeccable. Nous prenons cette
fois-ci la route "Veolia" ( non goudronnée) à Keur Mecène qui est
un bon raccourci qui évite Rosso. Cette route en travaux est de bonne
qualité, peu de tôle ondulée, de poussière, de circulation et le
paysage est sympa ♥
nous renouons avec
le désert et les chameaux, cette route est même amusante avec
ses formes en montagnes russes. Comme elle est en travaux
bientôt on pourra la prendre directement à l'unité de pompage
après Diama. Nous voyons dans le parc national de Diawling une
colonie importante de pélicans, puis plus loin un Fennec sur la
route.
Point GPS pour
prendre la route "Veolia" à Keur Meucène (entrée en venant de
Diama) N16°31.793'
Point GPS (sortie
en venant de Diama) de la route "Veolia" sur le goudron pour
Nouakchott NN16°13.253' W016°48.876'
Info:
Carte Brune CDAO chez TAAMIN avenue Nasser près du carrefour
Madrid à Nouakchott
La route goudronnée est toujours
aussi peu intéressante alors nous roulons, il y a un vent de
sable sur Nouakchott pourvu que nous n'ayons pas de tempête
demain.
Départ de l'auberge
du Sahara de bonne heure pour rejoindre la frontière marocaine,
nous faisons la route sans escorte et dans un vent de sable avec
une visibilité de 800m sur les premiers 150 Km. Ensuite la
visibilité devient bonne mais il y a des rafales de vent. D'ailleurs j'ai pissé sur mes lunettes de soleil;
alors que j'étais
en "action" à l'extérieur (chacun son plaisir) une rafale a
emportée mes lunettes qui sont tombées au mauvais endroit, le
temps de rediriger la trajectoire et de couper le robinet
....... trop tard.......... pas facile la vie de baroudeur !
Sur le coup des
10H45 nous croisons le convoi des camping cars de Mauritanie
Aventure avec Guy Martin en tête, il va à tous les coups les
emmener pique-niquer à la station Total "gare du Nord" car je ne vois pas
d'autre endroit où il peut les stationner.
Passage de la douane
sans problème en 30 minutes.
▼Km 11936
25 mars 2010
Ө matin 20°C à
Nouakchott Ө jour 23.5°C à Baras
Nous venons de
Mauritanie et c'est étonnant, la douane Marocaine est vide, alors
ils prennent leur temps, Ils nous placent dans le parking
d'attente du scanner plein de camions et des deux cotés, comme
nous sommes tombés sur des bras cassés, les formalités sont
longues, ils nous font attendre dans le camper, nous avons droit
à la fouille avec chien anti drogue et explosif, ils feraient
mieux de le faire à Tanger il y aurait moins de drogue chez
nous. 1H45 pour les formalités; Heureusement nous avons joué de
notre charme pour éviter le scanner car à l'allure ou passent
les camions nous en avions encore pour 45 minutes.
Route d'enfer vers
Baras avec des bourrasques violentes. lors du plein de carburant
le camper a un gite impressionnant alors nous allons nous mettre
à l'abri devant l'hôtel Baras qui protège bien depuis sont
agrandissement, Le pompiste m'a dit que" cela fait trois jours
que le vent est comme ça", pour demain il ne sait pas. A rouler à
110 Km/h face au vent nous avons eu une consommation de glouton
21L / 100 Km !
Le restaurant
cuisine toujours aussi gras, nous rencontrons deux
"humanitaires" qui viennent du Sénégal prés de la frontière du Mali et
de la Guinée. Ils sont déboussolés et abattus, l'année dernière
ils ont planté des fruitiers et des légumes mais comme personne
n'a arrosé tout a périclité. Il sont arrivés au Maroc début du
mois et là ils remontent, ils vont faire des pistes au Maroc
(pour se remonter le moral) avant de prendre le bateau dans
quinze jours.
Bivouac à Boujdour
au camping Sahara Line, petite soudure sur une patte du pot
d'échappement, le tout réglé en 15 minutes, J'ai fait plus vite
que de sortir et monter la moto dans le camper. Le bateau pour
Barcelone est réservé pour le lundi 5 avril 2010. Ce soir
couscous !
Plage blanche vers
Gelmin puis bivouac à Fort Bou Jerif par la piste. Alors que
nous réservons le repas de ce soir, je questionne le
réceptionniste sur le dessert en demandant si c'est de la
pâtisserie. Il ne sait pas trop, c'est la cousine qui fait le
dessert et c'est une surprise, je me renseigne pour savoir si la
cousine cuisine bien, il me répond oui. Donc c'est OK, nous
réservons la surprise de la cousine.
Point GPS de la plage
blanche
N28°57.828' W010°36.223'
Point GPS de Fort Bou
Jerif
N29°04.911' W010°19.867'
En sortant du
restaurant Solange est pliée en deux de rire, je ne comprends
pas, elle me dit il m'a présenté le "cousinier " en me disant
"c'est lui qui fait la cousine"
................. Il faut que je passe à l'arabe se sera plus
simple.
◄Le camping hôtel de Fort Bou
Jerif
Il y a 140 personnes au camping
dans des tentes individuelles, heureusement éloignées de nous,
nous n'avons pas compris si ce sont des gens qui ont des
problèmes ou qui viennent se ressourcer, en tout cas ils suivent
les cours d'un psychologue.
Pas terrible le restaurant, bon
mais très cher pour ce que c'est, mais nous avons bien discuté
avec nos voisins, des baroudeurs.
Aujourd'hui nous retrouvons le
beau temps, le ciel bleu et surtout plus de vent en rafales.
Nous prenons la piste vers Sidi Ifni, piste qui a été endommagée par
les pluies comme "aimelafrique" l'ont signalé,
nous croisons avant l'oued quatre Toyota et nous retrouvons nos
voisins de restaurant qui nous tuyautent car ils l'ont déjà
prise dans l'autre sens..
La route du bord de mer est de
toute beauté avec ce beau temps, nous allons au camping
Atlantica d'Agadir car il faut que l'on imprime le billet du
bateau et ma chère et tendre va chez le coiffeur, quelle CANON !
Ensuite je dois préparer "la
route" du Garmin avec les points du Gandini pour la piste de
demain.
Nous quittons le camping
Atlantica pour rejoindre la "piste" Côte Atlantique du Gandini ♥♥♥,
Au kilomètre zéro elle commence par un demi goudron puis au Km
5.5 c'est une piste en cote ravinée par les pluies, en haut nous
retrouvons un bon goudron, ils auraient mieux fait de goudronner
la cote, au Km 16.9 c'est une grande descente pentue vers le
bord de mer par une voie de chantier sablonneuse qui est en
construction, Arrivé en bas il faut faire demi tour comme le Gandini l'indique, ensuite c'est une route non goudronnée en
falaise sur la mer.
Au Km 42 le pont est
cassé il faut traverser le gué de Tafadna ( Tafadna signifie
lessiveuse ) qui est sans difficulté particulière sauf qu'il faut
un tout terrain pour faire 10 m à cause des angles et de la
garde au sol.
Un bout de piste
très caillouteuse pas large et pentue permet l'accès au plateau
des cultures d'Arganiers, nous avons particulièrement apprécié
cette zone ♥♥♥ avec les
femmes sur les ânes et les hommes avec leurs dromadaires, nous
discuterons avec deux gars à qui j'ai demandé si je pouvais les
prendre en photo, le dromadaire à ras de la portière bavait et
je craignais qui remue la tête car j'aurais été moussé ! Ensuite
il a sorti sa poche ( je ne sais pas ce que c'est) de sa bouche
et ce n'est pas très ragoutant, les gars ont soif, ils ont tous
soif par là, des petits gamins jusqu'aux vieillards réclament à
boire, nous leur donnons une bouteille d'eau fraîche.
Ballade et bivouac à Essaouira (
beaucoup de monde ), le vent est arrivé en milieu d'après midi
et à pied face au vent ça nous freine, mais au retour on avance
vite !
Merci Patrick pour ton SMS
concernant le retour des cloches, mais nous avons avec l'horaire
d'été deux heures de décalage avec la France ce qui fait que
nous l'avons reçu à 5H00, c'est de l'humour matinal (-;
Direction El Oualidia par la cote
pour manger à l'Araignée Gourmande ♥♥♥.
Point GPS de l''Araignée
Gourmande à El Oualidia N33°14.436' W008°29.204, c'est tout
simplement la direction de la plage, ils sont sur la plage.
Arrêt bivouac à El Jadida au
camping municipal.
Point GPS du
camping municipal à El Jadida
N33°14.436' W008°29.204'
Visite de la mosquée
Hassan II à Casablanca
♥♥, nous nous sommes parqués sur un parking d'un supermarché Marjane
et nous avons pris un taxi pour aller à la mosquée, et sur le
parvis nous devons lutter contre le vent, resto chez Pizza Hut.
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La mosquée Hassan II à Casablanca
A Larache le
campement COMANAV est fermé et celui de COMARIT est plein comme
si il y avait une manif de camping car,alors nous fuyons vers
l'hôtel touristique de Briech comme à la descente. Le vent est
terrible et malgré un emplacement près d'un mur le camper est
secoué, Solange prend une chambre à l'hôtel, moi je me suis
endormi avant la fin du film.
Le vent ne faiblit
pas et nous avons des doutes sur le bateau, va t'il naviguer ?
Le rassemblement important de camping car hier à Larache était
il dû à l'arrêt des ferry ?
Après le resto à
l'hôtel nous prenons la route vers Tanger en zigzagant car les
bourrasques de vent sont fortes. A la station pour faire le
plein nous avons du mal à ouvrir les portières, nous arrivons au
port en même temps que le bateau.
Au port nous avons
eu droit à huit contrôles plus le scanner, même sur le bateau un
"Sécuritas" à vérifié dessous le châssis alors que dix mètres
avant les marocains le font déjà, avec ouverture du camper et
des portes du garage.
◄ Passage au scanner au port de
Tanger
Sur le bateau l'ambiance est
totalement différente de l'aller, ils passent des appels pour
signaler qu'il est interdit de dormir dans les couloirs et cela
change tout. Concernant la restauration elle n'est plus inclue
au prix du billet, ils nous ont fait signer un papier.
Par contre nous avons eu deux
fois des situations épiques ou ceux qui avaient payés l'aller et
retour se voyaient ouvrir juste une assiette de pates au lieu du
menu complet ! Alors comme ça râle un moment ( nous les
comprenons) nous passons devant, la cafétéria est devenue hors
de prix.
Sur le bateau nous retrouvons nos
deux humanitaires de Barbas ils ont écourtés leur séjour à cause
du mauvais temps, ils s'ennuient.
▼Km 14491 7 avril
2010
Ө matin 12°C Ө
jour 18.6°C
Arrivée au port de
Barcelone à 8H30 et nous allons au garage faire régler le
parallélisme. Bivouac à La Jonquera dans le parking du village
que nous fuirons dans la nuit à cause des bourrasques de vent,
nous irons finalement nous coincer dans les camions, ce que l'on
ne voulait pas faire hier soir mais au moins nous sommes
abrités. |