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Nos voyages Afrique Australe - Namibie 2 - Oshikoto - Oshana - Omusati - Kaokoland |
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Route de liaison dans une région très sablonneuse. Sur la route nous allons regarder le monument national d'Olukonda: La Namibie est un pays chrétien, et le Nord n'échappe pas à la règle. Le premier à se charger de la christianisation des Ovambos fut le missionnaire finlandais Martti Rautanen, qui arriva en Namibie en 1880. Très aimé des locaux, on lui donna rapidement un surnom : Nakambale.
Il fut le premier à traduire la Bible en ndonga. Aujourd'hui, son corps repose dans une église au toit de chaume en compagnie d'un certain nombre de chefs de tribu. Il s'agit du plus ancien édifice religieux du nord du pays ; il a été déclaré monument national après l'indépendance. Petit futé
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La ville d'Ondangwa est dangereuse d'après le petit futé, au premier Shoprite où nous allons, c'est l'Afrique profonde et il y a des gars pas clairs apparemment, nous abandonnons pour aller chez Spar, mais il y a un second Shoprite, parking spacieux aéré, c'est la première fois que je vois des gardiens de parking avec des fusils, d'autres n'ont que des matraques. Nous sommes fatigués, l'hôtel d'hier soir était trop petit, trop chaud, trop bruyant.
Route de liaison, la ville après Ondangwa, Oshakati est très bien, moderne, il y a même un Mall. Nous avons fait une pause sous un arbre au bord de la route, bien que ce soit déconseillé par le Petit futé, seules les fourmis nous ont attaqués.
Arrivés à Ruacana nous allons directement au gîte, il est très bien, de grands volumes, deux clim, deux télés, une cuisine, parfait. Ici comme depuis notre départ du parc Etosha nous sommes en zone palud, mais en plus il y a le choléra, Solange me dit qu'ici une personne sur trois est atteinte du sida, sympa le coin.
La proprio nous dit qu'il n'y a pas d'eau aux chutes, c'est trop sec, nous nous en doutions, mais le coin est beau paraît il.
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Ruacana est une petite ville de la région d'Omusati, au Nord de la Namibie. Elle est connue pour les Chutes de Ruacana, une des plus grandes chutes d'Afrique, le 22 août 1988, un accord de paix internationale est signé, mettant fin à la « Guerre de la frontière sud-africaine » Wikipédia
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Nous avons beaucoup aimé les paysages de cette balade, pour aller aux chutes il faut traverser la douane Namibienne et passer devant la douane Angolaise. Cela se passe sans problème, les autorités sont cuites par la chaleur, et il n'y a aucun trafic.
Très bonne étape, nous nous sommes bien reposés, il vaut mieux car la prochaine nuit sera dure. La route est classique dans une brousse à faible densité, il y a des fermes traditionnelles en toit de chaume, mais les petits villages sont en tôles chinoises.
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Quelques kilomètres avant Opuwo, le décors change et devient montagneux ↑, la ville correspond aux différentes descriptions, une ville poussiéreuse, l'intérêt ce sont les Himbas et Hereros qui se promènent en tenues traditionnelles. C'est surprenant de croiser une Himbas dans une allée de supermarché. Je n'ai pas photographié en ville suivant les conseils du Petit Futé, nous ne voulons pas avoir de problèmes.
Opuwo est une ville située au Nord Ouest de la Namibie, capitale de la région du Kaokoland. Peuplée de quelque 6 000 habitants, Opuwo est l'une des plus grandes villes de l'extrême Nord Namibien. Cette ville constitue une étape pour de nombreux voyageurs. Wikipédia
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Le midi nous allons dans la campagne par la gravel road qui sera notre route de demain, piquenique ↓ dans les Mopanes.
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L'après midi nous retournons au Cultural Centre où nous sommes passés ce matin, nous avons tellement lus de choses sur les visites chez les Himbas que nous sommes un peu craintifs, en tout cas ils sont corrects, 400 N$ (28€) pour nous deux pour un guide pendant trois heures, et 400N$ d'achat pour la tribut Himbas. Nous commençons d'ailleurs par les achats pour les Himbas, une quantité importante de pain, de la farine, de l'huile, du sucre ...
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C'est un très beau paysage que nous aurons tout le long de la gravel road, nous arrivons au village Himbas, ouf, il est traditionnel, rien n'est organisé, c'est leur vie habituelle, ils sont très chaleureux, seules les femmes sont habillées traditionnellement, les hommes sont en pantalons ou short, la plupart sont en itinérance avec le troupeau, ils se plaignent aussi du manque de pluie, nous cela nous arrange.
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Opuwo et arrivée au village Himbas |
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Quelques mots Himbas qui nous serons bien utiles ↓ Bonjour = Moro ou Moro Moro (que nous avons copieusement utilisé) Au revoir = Epi nava Merci = Okuhepa / Ondanki Eau = Omeva
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Ce fut une très belle visite ♥♥♥, nous avons apprécié la fabrication de leur poudre rouge pour la peau, et la séance de purification du corps ↓ et des vêtements ↓
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Bonne année chez les Himbas |
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Conversations chez les Himbas |
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Préparation du produit pour la peau |
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Séance de purification |
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Le soir nous allons à l'hôtel Le Manoir, compte tenu des commentaires en ligne, nous nous attendions au pire et donc nous n'avons pas été déçus. Seule l'info sur le manque d'eau n'est pas tout à fait juste, il n'y a qu'un filet d'eau froide, mais l'eau chaude coule bien, et comme elle n'est pas chaude ça va. L'hôtel est tenu par un français de Montpellier, il est là depuis 22 ans, il n'en peut plus, et comme les autres, il voudrait partir mais ne peux pas. Le salaire des employés se situe entre 300 et 800 N$ (21€ et 56€ /mois). La chambre est un véritable sauna, j'aimerais bien connaitre la température 40°C peut être ? Il fait meilleur dehors.
Très belle route vers Epupa Falls, avec de très beaux paysages et des habitants Himbas ou autre, les femmes Himba en tenue traditionnelle et deux hommes en jupette. Quand à la gravel road, les 100 premiers kilomètres sont impeccables, après c'est de la tôle ondulée mais avec beaucoup moins de poussière, il a du pleuvoir, les radiers sont mauvais, et il faut croire les panneaux quand il affiche 30 Km/h, car si l'on arrive trop vite ......
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Arrivés au Epupa Falls Lodge, nous avons une case genre Tarzan et Jane, sans les lianes, le Wifi est quasiment nul, les vœux du nouvel an vont arriver en retard.
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Bonne année 2019 à tous.
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Nous avons très bien diné hier soir, c'était fin et raffiné, le petit déjeuner est courant. Nous avons dormis les panneaux ouverts, comme c'est très ventilé, nous n'avons pas d'insecte gênant, nous avons dormi avec les moustiquaires quand même.
Mais surtout je suis rééquilibré au niveau diabète, qui depuis deux jours avait des résultats alarmants qui empêchait Solange de dormir. J'ai arrêté totalement l'insuline hier soir, et apparemment ce matin c'est équilibré.
Au petit déjeuner je me renseigne sur un palmier qui est à coté de la terrasse, que nous prenions pour des palmiers dattiers vu de loin, en fait ce sont des Makalani.
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↑ Au Botswana, les populations du delta de l'Okavango utilisent sa fibre pour la confection des vanneries locales. En langue locale setswana il y est désigné sous le nom de « mokolane ». Les Himbas (Namibie) le nomment « makalani ».
Le fruit possède une amande très dure de la taille du balle de ping-pong qui, privée de sa cuticule, fournit un "ivoire végétal" utilisé pour la fabrication de bijoux. Cela lui vaut le nom de "Palmier ivoire" qu'il partage avec d'autres espèces sud-américaines.
Nous allons voir les chutes, d'abord à coté de notre camp, et ensuite sur la colline d'en face, où le gars fait payer 40N$/pers pour voir, mais ça les vaux. C'est beau, nous comprenons ceux qui disent, lorsqu'il y a des pluies que c'est plus beau que les chutes Victoria.
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Et il fait chaud, hier nous avions du vent, il manque aujourd'hui, et nous n'avons pas de ventilateur. A midi une colonie de singes babouins est venue s'installer sous l'arbre en face, coté Angola, en sautant de roche en roche.
Ce matin nous prenons la direction de Ruacana pour voir les paysages et la route / piste, nous ne faisons que les 16 Km jusqu'à Montenegro, où il n'y a rien à part des officiels sur la colline. Pas triste la route, et nous n'avons pas fait la piste, nous avons bien fait de faire le grand tour. Sinon il y a une belle oasis et nous avons vu des singes velvet.
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Nous ne faisons pas de visite de village Himbas ici, nous voulons rester sur notre dernière visite qui fut magique, ici les villages sont au bord de la route, nous, nous avons fait 60 Km pour les voir. Peut être que demain nous irons voir le village culturel sur la route, si nous avons le temps, c'est une autre ethnie que les Himbas. A part les singes, nous n'avons vu aucun habitant, ni aucune habitation coté Angola.
Aujourd'hui c'est le retour à Opuwo par la même gravel road dont nous aimons tant les paysages et les Himbas. Pas mal d'hommes en jupette ce matin. Il a plut sur le nord et cela nous épargne de la poussière. La route s'est ravinée un peu, mais pas d'eau dans les radiers, nous retrouvons la poussière à mi chemin. Nous abandonnons l'idée de visiter le village culturel, nous avons peur de gâcher le souvenir du village Himbas.
Arrivée à Opuwo, nous retrouvons les Himbas en ville, il fait 30°C à midi, impossible d'aller à l'hôtel du montpelliérain avec la chambre à 40°C, nous optons pour l'Opuwo Country Lodge, car en ville ça craint et nous voulons retrouver la voiture complète demain matin.
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9C |
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