Comme
prévu il fait froid, mais nous
n'avons pas à nous plaindre, il
faisait 2°C la semaine dernière ce
qui a fait retarder la floraison des
cerisiers, donc retour au
pantalon, sweat et chaussures
chaussettes.
Nous
sortons du bateau sans queue et sans
difficulté, le service des autorités
est impressionnant et efficace. A la
sortie, au contrôle sanitaire, nous
sommes filmés par une caméra pro sur
trépied, une caméra à main et un
photographe.
Nous
avons réservé un tour à Kyoto avec
Viator, nous retrouvons Andréa notre guide à la
sortie des contrôles, c'est une
Colombienne - Japonaise. Direction
Kyoto, nous prenons le métro aérien
ce qui nous a permis de voir la
densité de l'habitat, des
infrastructures routières et de nous
familiariser au "Compactage
humain" des
transports en commun. Un japonais
nous
tombe dessus à l'arrivée d'une
station, pas de dégâts, nous étions
sur le strapontin à coté de la porte.
Ensuite nous prenons un train rapide
pour Kyoto (45 min), où la gare à
l'arrivée fait penser à une station
de ski. Andréa nous a équipé d'une
carte magnétique valable pour tous
les transports, certainement chargée
auparavant. Que de monde, nous
aurons beaucoup de monde partout
lors de nos visites.
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Peu de
monde au départ dans le
train |
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Il y a
plein de monde habillés en tenues
traditionnelles. Les Kimonos sont
loués à la journée, c'est moins
sympa lorsque se sont des touristes
qui sont "déguisés".
Nous
commençons par la forêt de bambou.
Ensuite nous prenons un bus
surchargé pour aller au
temple
Kinkakuji
, je suis rentré le dernier des huit
et j'étais compressé contre la porte du
bus avec mon sac à dos.
Puis le temple
Kinkakuji (Le Pavillon d'Or) beau et
impressionnant, il n'est pas seul et
plusieurs bâtiments
d'autres moins "dorés" sont aussi
intéressant comme la maison de thé.
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Nous déjeunons en achetant dans la
rue, une boite thermoformée contenant
du poulet pané, des boulettes de
pomme de terre avec du fromage à
l'intérieur, industriel et gras au
possible. |
On va manger 20 mètres plus loin (
car il est interdit de manger dans
la rue ), et là il y a une boutique
qui fait des bols avec soupe légumes
etc.. Nous nous sommes plantés.
Le
Sanctuaire Fushimi Inari est un très
beau site avec de nombreux temples
et de très très nombreux visiteurs.
Solange se balade avec sa
bouteille de Saké de 1.8 litre
achetée en ville.
Retour en taxi, tout cela était
prévu, je pense qu'il doit être
impossible de monter dans un bus à
cette heure ci.
De nouveau nous prenons un train
classique (bourré bien sûr, c'est
l'heure de la sortie des bureaux)
pour aller prendre le Shinkansen où
nous arrivons avec quelques minutes
d'avance ce qui permet de les voir
défiler. Et ce fut un grand moment,
confortable spacieux et silencieux
sont les principaux qualificatifs. L'intérieur est comme un avion (sans
les trous d'air, les copains
comprendrons), les fenêtres sont des
hublots d'avion.
Nous avons mis 2 fois 10 minutes
pour faire le trajet avec arrêt à
Osaka,
nous avions mis 45 minutes le matin
avec le train rapide.
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Le
Shinkansen et son fameux bec
de canard |
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Petite
porte de sortie et hublots
aviation |
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Ambiance
avion |
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Boite
repas, cannette et gobelet
... |
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Boite
repas |
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Le Shinkansen (新幹線?) est
le système de train
à grande vitesse en
service au Japon.
Ce nom désigne aussi bien les trains
que l'infrastructure. L'utilisation
d'un ensemble de lignes réservées et
les techniques employées ont fait du
Shinkansen un précurseur, et du Japon le
pionnier de la grande vitesse
ferroviaire, lors de sa mise en
service en 1964. Les rames du
Shinkansen sont aujourd'hui
mondialement reconnues pour leur
confort, leur fiabilité et leur
sécurité, ainsi que pour leur
gestion des plus rigoureuses
(ponctualité, propreté, prestations
de services). |
Le Shinkansen se
distingue par :
-
l'espace offert
aux voyageurs, avec une largeur
intérieure de 3,21 m,
l'orientation des fauteuils dans
le sens de la marche par
pivotement automatique au
terminus des trajets et, quelle
que soit la classe, un grand
confort (espace pour les jambes.
sa grande
ponctualité : en 2003,
le retard moyen à l'arrivée, par
rapport à l'horaire, se
chiffrait à 0,1 minute soit
6 secondes. Cette grande
ponctualité est une des
conséquences positives des
Shinkansen qui parcourent des
voies qui leur sont réservées ;
ils n'ont pas à subir les aléas
du trafic d'une ligne classique
(passages à niveau, accidents,
conséquences de retard, etc.).
L'expression
anglaise Bullet
Train,
utilisée uniquement par les
anglophones, est une traduction de
l'expression japonaise dangan
ressha (弾丸列車?),
qui était le nom du projet initial
quand il fut mis à l'étude dans les années
1940.
Retour
au bateau par le métro aérien avec
vue sur la ville de nuit, qui arrive
au pied du Cruise Terminal. il est
19h20, nous avons effectué à pied 10 Km 200 affiché au podomètre de certains, et
nous n'avons pas eu la pluie.
Pendant cette journée nous avons
emprunté: métros, trains, bus, taxi
et le Shinkansen, et tous ça à la
japonaise c'est à dire souvent
"compressé" et sortie "groupée".
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