Nous avons réservé
la traversée en RoRo chez
Catalina Cargo Conseil
en juillet 2010 et nous avons reçu la confirmation le 3 novembre
2010 de la traversée sur la Grande Buenos Aires.Le bateau prévu
ayant pris beaucoup de retard (passé du 15 septembre 2011
au 24 octobre 2011) et ayant peur de rater les baleines à Valdès
nous avons changé et nous nous sommes inscrits sur le Grande
Amburgo de fin août qui a été lui aussi retardé et nous ne
sommes partis que le 8 septembre 2011.
Le Grande Amburgo est un ConRo *.
*ConRo
Navire hybride entre un RORO ( Roulier = Roll on / Roll off ) et
un navire porte-conteneurs
Vers 14H00 nous nous sommes dirigés
vers le port roulier au quai 1704; le balisage est bien fait, nous
retrouvons un camping-car et faisons connaissance. Un gars de
l'équipage vient nous prévenir que nous chargerons les véhicules
vers 21H30 et nous invite à prendre nos cabines, ce que nous
faisons.
La première impression c'est le
manque de propreté. Le bateau travaille à saturation même la salle de gym
est pleine de cartons.
Le bateau est chargé près de la
porte de gros matériel TP et ils chargent des véhicules neufs Renault,
Citroën et Peugeot, Nous sommes appelés vers 17H pour rentrer
les camping car, puis à 22H pour les sortir de nouveau car le bateau
a changé de quai
et ils doivent recaler les véhicules de Dakar. J'ai sorti le
camper et passé les clefs au chef pour qu'il le rentre, j'ai
la grippe et j'ai trop de fièvre ( j'ai bien fait ils sont remontés à 1H00), le départ est annoncé
pour demain midi.
Ce cargo est absolument similaire
pour le secteur passagers au Grande Europa que nous avions pris
en Israël. Petit déjeuner à 7H30, déjeuner à 11H00 et diner à
18H00. Nous sommes quatre couples de camping caristes français,
un couple d'anglais en moto et un hollandais âgé de 83 ans qui fait Anvers
- Anvers ??? Mauvais tirage pour le repas du premier jour, nous
ne sommes pas avec les français mais nous sommes avec les
anglais et le hollandais. Les anglais ont mis cinq jours pour
venir de Londres au Havre avec le cargo, ils nous disent qu'ils auraient
fait plus vite à pieds.
Détails sur le navire
Type de navire: Cargo
Année de construction: 2003
Longueur x Largeur: 214 m X 32 m
Tonnage du navire: 27492 t
Vitesse enregistrée (Max / moyenne): 17.6 / 15.9
knots (nœuds)
Pavillon: Italy [IT]
Restauration: Bonne jusqu'à présent
(10 sept 2011) au bout de 3 semaines on fatigue,
nous avons attendu longtemps Santos pour abandonner
les pommes et orange pour passer à autre chose.
Horaire de restauration:
7H30 - 8H30 petit déjeuner
11H00 déjeuner
18H00 diner
Saleté:
Penser à avoir des chaussons pour la
chambre car le bateau est couvert de suie et il faut
enlever ses chaussures sinon on étale la suie
partout dans la chambre.
Prendre pyjama et vêtements chauds
car il fait froid dans la
cabine, celle -ci est d'ailleurs très difficile a
climatiser à cause je suppose du toit terrasse au
dessus et quand le soleil tape ça chauffe, le
chauffage quand à lui est donné par la machinerie en
laissant les portes de coursives ouvertes.
Une machine à laver et séchoir sont à
la disposition des passagers.
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9
septembre 2011
Le Havre
Ө bonne
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Beaucoup de manutentions sur le bateau. Après le
repas du soir où nous avons en premier plat une surprenante mais
bonne ricotta olives, nous sommes tous sur le pont pour
voir le chargement des derniers containers et le départ. Nous
apprenons que celui-ci aura lieu à minuit trente.
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10
septembre 2011
En mer
Ө bonne
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Réveillé à 1H30 je découvre que le bateau est
dans l'écluse François 1er, je vais donc sur la passerelle pour
voir la sortie du port, rien de très exotique, je ne sais pas ce
qui se passe sur la cheminée mais elle ressemble à ces feux que
l'on place sur les gâteaux d'anniversaires, il y a plein de
flammèches allumées qui sortent et retombent sur le pont, est ce
un feu de cheminée ??? Pas d'alarme à bord alors tout va bien.
Le matin la passerelle est couverte de suie,
personne n'est de nettoyage, le commandant (sympa) nous annonce une
mer force 8 alors le pont sera lavé "automatiquement".
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▼
11
septembre 2011
En mer
Ө bonne
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La nuit a été très agitée mais le
bateau est bien stabilisé, nous avons bien dormi, nous avons des
remontées d'eau sale par la bonde de sol de la salle de bain,
ils viennent essuyer et nous expliquent que c'est à cause du mouvement du bateau,
sans plus, ici c'est cool !
Au petit déjeuner le commandant nous
invite à un pot de bienvenue à 10H00, caïpirinha délicieuse avec des tas
de trucs à manger, différentes pizzas, bouchées, toasts,
fromages, olives qui se termine à 11H00 car c'est l'heure du
repas!
Le bateau est composé de 27 membres
d'équipage, 18 indiens et 9 italiens. Le
commandant fait des cycles de 4 mois, les officiers indiens 5 ou
6 et l'équipage 8 mois, cela fait 21 ans que le commandant
navigue sur cette ligne, nous irons visiter les machines quand
la mer sera meilleure.
L'ambiance est vraiment sympa, nous
formons une équipe de voyageurs agréable et les marins sont
sympas, Pierre un passager possède un GPS qui nous permet de
nous localiser et de voir notre vitesse (31 Km/h).
Les jours suivants, ils nous
installent une TV LCD, mais elle ne fonctionne pas car l'antenne
est HS c'est comme pour les TV des cabines, je cherche une prise
USB mais il n'y en a pas, alors le lendemain ils changent le
lecteur de DVD pour en placer un avec prise USB, sympa les gars,
nous pouvons donc regarder des films stockés sur mon PC.
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Avant l'arrivée à Dakar tout est sécurisé, toutes
les portes sont bloquées par des sangles à cliquets sauf une
surveillée pour que nous puissions voir depuis la passerelle.
On nous avait annoncé la montée du pilote à 8H00
et une sortie possible à 10H00. Le cargo à jeté l'ancre vers
8H00 et nous avons attendu presque jusqu'à 16H00 pour rentrer
dans le port. Ce fut seulement à 18H00 que nous avons eu les
papiers de l'immigration ! Autant dire que l'espoir de visiter
un musée ou l'île de Gorée était abandonné. Nous ne devions pas
déplacer les véhicules et ils nous ont demandés les clefs à la
rampe pour pouvoir les déplacer, nous avions les nôtres avec
nous par contre les autres ont du remonter à pieds au douzième
pont (l'ascenseur est en panne) et redescendre ... pas contents
!!
Le Grande Amburgo à quai à
Dakar, nous pouvons enfin sortir
Nous sommes allés au cyber habituel où les deux
autres couples nous ont rejoint. Curieux pour un RoRo de
décharger les voitures par une grue.
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Des pêcheurs au large de l'île de Gorée |
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La salle des machines du Grande Amburgo |
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Quelle chaleur maintenant dans le bateau,
nous avons appris que la climatisation est réalisée avec
l'eau de mer, donc cela change si la mer est à 14 ou
25°C, nous avons tous mis en route les climatisations
électriques de nos cabines.
Après avoir vu des dauphins, des exocets
(poissons volants) et des tortues nous sommes passés au niveau de la
Guinée Bissau à la nuit tombante, près d'un groupe de baleines.
Le 18 après midi le bateau réduit son allure, en
fin d'après midi il jette l'ancre en rade de Freetown ( Sierra
Léone ) ce qui n'est pas bon signe, l'équipage nous
indique que nous restons 2 jours.
Le lendemain matin le commandant nous dit que
nous rentrerons au port le 22 soit 4 jours à attendre, comme
explication il nous fait comprendre que certains paient pour
passer avant leur tour. Il nous invite à un barbecue pour le
lendemain soir. Pour le temps ce n'est pas terrible, grisaille
et pluie chaude, le soleil réapparait l'après midi. Le temps
passe lentement, certains pêchent, certains lisent, certaines
tricotent.
Le 20 au soir c'est donc barbecue monstrueux avec
poulet, viande et saucisses qui se termine par une soirée
tardive et arrosée sur le pont supérieur.
Nous sommes parmi les baleines mais elles sont
difficiles à observer, on ne voit que leur jet d'eau et quelquefois un
dos et quelque chose qui peut être un aileron ou une queue.
5 jours 1/2 en rade !
Ce n'est pas Guantanamo mais c'est long quand
même, heureusement que nous sommes une bonne équipe. Coté navire
les marins s'occupent comme ils peuvent, le commandant (super
sympa) complètement désœuvré se ballade en slip de bain torse nu
et en Tongue, il fait ce circuit depuis 21 ans et il en a vu
d'autres, le bateau coûte 20'000€/jour. Notre serveur se plaint
car il devait descendre au bout de ses quatre mois et est
reparti pour deux de plus, il veut lâcher le métier car il n'est
pas bien payé à cause de la main d'œuvre indienne, qu'il assassine du coup car
c'est vrai que rien ne marche ( TV, ascenseur, fuite d'eau,
clim, etc..) les indiens ne savent par réparer et les
italiens ne vont pas le faire à leur place.
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▼24
septembre 2011 Freetown (Sierra Léone)
Ө
moins chaud
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◄
Les portes sont sécurisées dans les ports. |
Nous quittons l'encrage le matin pour rentrer au
port ce qui créé de l'animation, les informations que l'on nous
fournies sont toujours "africaines" et une mise en place du
bateau annoncée dans l'heure qui suit se termine par la mise à
quai à 20H00.
Nous n'avons pas le droit de sortir, ici, il faut
un visa.
Occupation du soir à regarder le déchargement et
notamment le jeu des deux Bobcat qui jouent aux
auto-tamponneuses en poussant les voitures récalcitrantes
(nombreuses) qui ne démarrent pas.
◄ Quel coté préférez vous ? ►
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La rampe du Grande Amburgo à Freetown (Sierra Léone) |
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▼27
septembre 2011 Passage de l'Equateur Ө ~24°C beaucoup
de vent
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Nous avons passé
l'équateur à 4H00 du matin mais la cérémonie à lieu à 4H00 de
l'après midi, c'est la version civile de la bite au cirage mais
ici plus soft et au chocolat ! Suivie de:
18H00 Pot
19H30 Barbecue
Cérémonie du passage de
l'équateur ( de G à D, Cloé & Chris, Marie Jo & Pierre, Alain,
hommes d'équipage)
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Cérémonie du passage de l'équateur |
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Chris
notre anglais joue au bookmaker et a organisé une grille où on
joue un euro pour marquer une hypothétique date d'arrivée, même
les marins jouent, ils ne sont pas plus avancés que nous car
personne ne connaît le planning, c'est soumis au fret et à la
disponibilité du port, nous ne savons toujours pas si nous
faisons Zárate avant Buenos Aires ( 3 ou 4 jours de plus pour
nous).
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▼1
octobre 2011 Arrivée sur les cotes
brésiliennes
Ө
? doux
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En arrivant sur les
cotes brésiliennes nous nous connectons sur les réseaux
téléphoniques, nous apprenons que notre ami Dieter nous a
quitté hier, il me manque déjà, triste journée.
Arrivée la veille nous passons la
nuit en rade et c'est une bonne nouvelle car nous devrions avoir
la journée pour visiter, le pilote est prévu à 5H00 et arrivée à
quai à 7H00, nous y serons à 12H00, le commandant nous organise
deux véhicules monospace car nous sommes dix ( véhicules
possédant l'agrément pour rentrer dans le port et nous déposer
au bateau, 30 US$/pers.
Nous abandonnons la visite du
Corcovado car il a la tête dans les nuages tout est d'ailleurs
très brumeux, après un passage en ville nous allons au pain de
sucre
♥♥.
Le pain de sucre ( Pão de Açucar
)
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Rio de Janeiro montée au pain de sucre |
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Finalement nous décidons d'aller au Corcovado
♥♥♥♥♥ et c'est heureux car si il y a quelque chose à ne pas rater
c'est lui. On peut monter en voiture mais nos chauffeurs nous
ont dit qu'il fallait un 4x4 alors que nous avons vu des
voitures classiques au parking du haut. On peut aussi prendre un bus,
nous nous avons
pris l'option train à crémaillère pour le coté exotique. Solange
a faillit se faire arnaquer de 10 réals à la caisse, mais elle est vigilante,
lors de la montée outre la vue sur Rio, on a la végétation sur la gauche et les
favélas sur les flancs de colline.
Le train Corcovado
Nous finissons la soirée au restaurant Sindicato
do Chopp ♥♥♥
sélectionné grâce au Michelin et au routard, nous
sommes en terrasse sur la plage de Copacabana. Très bien, nous
avons eu de nombreux "tapas", ils sont honnêtes et l'accueil est
chaleureux, ceux qui ne connaissaient pas la feijoada* n'ont pas
été trop emballé, ceux qui ont pris le poisson, enchantés. Retour
by night au bateau à 21H20 presque dans les temps, 21H00
autorisé par le commandant, ils ont finis le chargement, le
bateau part vers 24H00.
* Plat national brésilien, les haricots sont
mijotés avec des pieds, queues et oreilles de porc salé, de la
poitrine et des saucisses fumées, de la viande de bœuf boucanée
....ail et oignons .... servie avec du riz blanc et de la farine
de manioc et des quartiers d'orange ...caïpirinha
blanche !! (Le Routard)
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Rio montée au Corcovado |
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▼3
octobre 2011 Santos (Sao Paulo)
Ө ~22°C
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Nous passons devant Sao Paulo, et nous
sommes arrivé à quai à Santos à 18H00 en passant par un
chenal sympa, c'est un port minéralier. Nous ne sortons
pas car le départ est prévu à 6H00 du matin, nous sommes
partis à 12H00.
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Santos, le départ du pilote |
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▼4
octobre 2011 En mer
Ө ~20°C
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Le commandant nous offre le dernier pot
car avec les grosses escales à venir il n'aura pas de
temps. C'est amusant d'entendre le commandant
pronostiquer les dates d'arrivée, on dirait des infos de
la Pravda, car jusqu'à présent toutes les infos étaient
faussent, car la date d'arrivée dépend du fret, de la
place disponible à quai, de la marée, de la
disponibilité du pilote ................... et le retard
ne se rattrape pas. Nous avons appris la veille que nous
allons à Zárate avant Buenos Aire soit 3 à 4 jours de
navigation en plus.
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▼7
octobre 2011
Montevideo (Uruguay)
Pluie et
fraicheur
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Nous sommes arrivés la veille à 20H00, le
bateau est stationné en face de la porte du port et le
cyber est juste en face donc nous y allons, c'est très
cher et il faut des dollars US ou des Pesos Uruguayens,
la bande passante est correcte sans plus.
Nous apprenons au petit déjeuner que nous
amis belges se sont fait agressés hier soir. Juste après
la sortie du port une dizaine de gamins de 10 à 15 ans
leur ont sauté dessus, ils se sont fait voler des choses
dans les poches et sont revenus au bateau.
Comme l'annonce le petit futé il ne faut
pas attendre grand chose de Montevideo, alors sous la
pluie ..... Nous profitons d'un café con lecce pour
avoir Internet en WIFI et passer un coup de fil avec
Skype et finir de publier le site, ensuite nous allons
déjeuner d'une délicieuse entrecôte au typique marché couvert en face du port où
l'odeur de la multitude de barbecues nous avait mis en
appétit le matin. Nous rentrons sur le bateau
complètement saucés.
Des pots pour maté
originaux
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▼8
octobre 2011
En mer
Pluie et fraicheur
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Ce matin, changement d'heure non annoncé
- Tout le monde se retrouve une heure trop tôt pour le
petit déjeuner; ça disjoncte parmi les passagers car
c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase
car depuis hier il y a ceux qui ont leur linge
coincé dans la machine à laver et le sèche linge car le
commandant s'est approprié le local et l'a fermé à clef pourtant
marqué Public Bath Room. Le serveur nous dit que le
commandant est un peu fou, on le comprend quand on voit
comment nous sommes au bout de 4 semaines, lui il fait
ce circuit depuis 21 ans. Il y a aussi ceux qui ont des
cabines glacées, il y a les fausses informations mais
aussi tout ce qui ne fonctionne pas. Et le temps gris
pluvieux et froid qui n'arrange rien au moral !
Le bateau vibre de partout, sommes nous
dans un régime d'hélice pas favorable? comme notre
navigation, où nous devons prendre 5 pilotes sur ce
trajet Montevidéo - Zárate.
La remontée du Paraná est sympa, nous
nous installons dans des fauteuils pour regarder
l'activité sur la rive, avec ses pêcheurs, baraques et
barbecues ! Nous arrivons à quai vers 17H30.
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▼9
octobre 2011 Zárate
(Argentine)
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Ce matin
au petit déjeuner tout le monde est en attente concernant les
papiers de l'émigration pour pouvoir sortir en ville, nous
allons à notre cabine et croisons le commandant toujours aussi
sympa, sa cabine est à coté de la nôtre, nous lui posons la
question sur les papiers .......ils sont au kiosque à la rampe
!!!! Le commandant nous annonce que nous quittons Zarate
après-demain midi, ce qui nous est encore répété à la rampe de
sortie.
|
Nous prévenons tout le
monde et partons à pied
à Zárate (25 min) pour
se dégourdir les jambes,
drôle d'impression pour
notre première foulée
sur le sol argentin, on
se croirait au Maroc il
y a 15 ans en arrière,
trottoirs défoncés,
saleté, vieilles maisons
et anciennes voitures,
même celle de la police
n'est pas triste, je ne
l'ai pas photographiée
car le policier était
là. |
Après
avoir visité le centre, nous être approvisionnés en pesos chez
HSBC et après avoir visité quelques boutiques (nous sommes
dimanche) nous allons à la gare routière prendre des
renseignements. Nous n'avons pas trouvé celle du chemin de fer.
A la gare routière nous retrouvons Michelle et Loup nos
compagnons de voyage qui attendent le bus pour aller à Tigre,
Nous avions prévu d'y aller demain mais comme aujourd'hui c'est
dimanche et que tout est fermé nous partons avec eux.
Le
trajet doit se faire à l'aide de deux compagnies de bus avec
changement à Escobar, quel choc l'arrivée dans cette ville,
nous sommes dans une saleté africaine papiers et détritus
partout. maintenant il faut trouver la correspondance pour
Tigre, nous comprenons qu'il faut des pièces pour payer le
bus alors nous achetons des cacahouètes mais ils rendent la
monnaie en billets de 2 pesos (AR$), alors nous essayons de
nous faire expliquer où trouver des pièces.
C'est en
fait un type qui a un sac de sport posé par terre, rempli de
barres chocolatées (petites) et un gros sac de pièces et
il fournit tout le monde, 10$ ($ = pesos argentin) donne 8
pièces de 1$ et une barre de chocolat, bon job et nous sommes
content de l'avoir trouvé.
Nous
prenons ensuite le bus très sale Escobar - Tigre, 8$ tout juste
soit 1.6€ pour quatre, pas cher mais folklorique, le car se
remplit vite. Je laisse ma place à a une jeune femme qui sortira
son sein naturellement pour donner la tétée à son petit.
En se
rapprochant de Tigre le bus s'arrête à la demande mais vu le
monde c'est en permanence tous les 100 mètres, ouverture des
portes avant l'arrêt et démarrage avant la fermeture; En
arrivant à Tigre nous trouvons l' Argentine telle que nous
l'imaginions. Amusant les clubs de voile qui possèdent une
petite voie de chemin de fer pour amener leur embarcations au
fleuve.
Un des clubs de voile de
Tigre
Tigre est vraiment jolie, c'est balnéaire, après la ballade
au bord du fleuve nous allons déjeuner, le service n'est pas
rapide mais ils ont le WIFI c'est toujours ça de gagné, la
viande est délicieuse, moins qu'à Montevideo d'après mes
compagnons, nous goutons à la purée papas - battatas et
rustic qui est curieusement parfumée à la rose ???
Ballade à Tigre avec Loup &
Michelle
Je
convainc tout le monde de rester ici, de passer la nuit à
l'hôtel puisque nous avons le temps, mais tout les hôtels sont
pleins, alors nous allons visiter le marché conseillé par
l'office de tourisme de la gare. Rien de très exotique au marché
si ce n'est une activité intense. Pour Solange et Loup aussi qui
se démènent pour trouver des pièces de monnaie pour le bus.
C'est apparemment une denrée très rare.
Tigre
Nous
reprenons le bus pour Escobar, le chauffeur est super excité, il
démarre alors que Michelle a un pied dehors et un dedans,
heureusement Loup demande si c'est bien le bus d'Escobar, pas de
pot c'est de l'autre coté. Nous descendons à la prochaine
station sans avoir payé, heureusement car ce n'est pas pour le
coût mais pour les fameuses pièces. Après une très très longue
attente nous prenons le bon bus où Solange créée la queue et la
panique car nous sommes partis du marché et non pas du terminal
et c'est donc plus cher, 11$. Le chauffeur a bien annoncé le
prix mais entre ocho et once avec l'accent elle a des excuses.
Il faut savoir qu'on paye à un automate dans l'allée du bus et
que personne ne peut passer tant que le précédent n'a pas payé.
La queue s'allonge sur le trottoir. Si la somme n'est pas juste,
l'appareil rend les pièces déjà avalées avec un bruit de casino
et la foule de râler wouoh....... .Une jeune fille vient à son
secours et lui propose des pièces, plus une après car le compte
n'est pas bon; cette jeune fille veut offrir la monnaie mais
nous lui donnons un billet, finalement ce sera 11$20 !!!!!
Le bus Escobar - Tigre avant le
remplissage à fond
Entre
temps Solange s'est fait piquer sa place car je n'ai pas été
assez vigilant et je l'ai perdue dans la foule jusqu'au
changement de bus. Changement non prévu, mais notre chauffeur
assez excité lui aussi est tombé
en panne de carburant après
avoir eu avant un petit accrochage - mais ça c'est un détail.
Coup de chance un autre bus passe à vide !!!! c'est la course au
siège mais ça va.
Arrivée
à Zárate où le taxi est ce soir à 23H30 la moitié du prix de ce
qu'à payé Loup ce matin ( 20$ au lieu de 40$), va
comprendre .....finalement nous renonçons à retourner à Tigre
demain car les trois heures de trajet aller sont éprouvantes.
Arrivés au bateau nous apprenons qu'il part demain matin,
heureusement que nous ne sommes pas restés à Tigre !!!!!! et il
parait que nous resterons un jour en rade devant Buenos Aires
!!!
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▼10
octobre 2011 Zárate (Argentine)
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Le bateau part bien le
matin et bonne surprise nous arrivons à quai à Buenos Aires à
23H15.
Après le
petit déjeuner, nous faisons une petite remise d'enveloppe à
notre serveur Vicenzo et une autre à notre cuisinier taciturne.
Photo de famille avant départ.
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