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Fiche croisière
Son nom vient du mythe grec, les espagnols ayant vu de grandes femmes
guerrières (1542) ont donné ce nom au fleuve qui ne s'appelle comme ça
qu'au Brésil.
Le plus long fleuve
au monde de 6880Km aux dernières nouvelles d'après
National Géographics
Sa largeur moyenne
est de 2 km mais peut atteindre 100Km en période de
crue
Sa profondeur est de
30 à 40m
Le débit est 75 fois celui
du Nil, c'est le fleuve le plus puissant du monde. 1
journée de débit correspond au débit de une année de
la Seine. Une centaine de cours d'eau alimentent ce
fleuve.
Largeur de l'embouchure
320 Km
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6 février 20116 février 2011
Belém
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Ө
30°C Pluvieux |
Excursion sur la rivière Guamát le village d'et le village d'Icoaracy, un bateau régional est venu
nous chercher au Princess Danaé et nous a amené dans un étroit
serré où nous avons pu voir au plus près les maisons sur
pilotis et le mode de vie des habitants.
L' arrivée sur le ponton pour visiter la forêt
fut folklorique. Notre bateau s'est planté sur un banc
de sable et il a fallut se faire tirer par un autre
bateau. Notre capitaine n'était pas doué pour
apponter à marée basse.
Après de nombreux échecs,
j'étais à coté d'un matelot qui devait lancer un "bout"
pour accrocher le bateau et la façon dont il hochait la
tête et levait les yeux au ciel montrait bien que le
capitaine s'y prenait comme un manche; J''ai vu le
capitaine du bateau qui nous avait remorqué lui indiquer
la trajectoire qu'il devait prendre pour apponter !!
Remorquage pour nous sortir du banc de
sable
Compte tenu du retard pris, la visite fut
expéditive mais bien, compte tenu du retard pris, la visite fut
expéditive mais bien
♥♥♥
, nous étions malgré tout dans
l'authentique.
Nous avons pu observer cette fois ci la
végétation déjà vu au parc botanique mais dans leur
élément, fruit pour la peinture corporelle, fruit rouge
à lèvre, cabosse de cacao que nous avons goutée, nature,
bof, sans
saveur ni amertume particulière.
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Réaction d'une sensitive
- Montée dans un
palmier par un autochtone de
71 ans |
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Retour à Belém où des cars nous
attendaient. L'organisation de l'agence locale fut
déplorable. Arrivée au restaurant à 14H00 où se fut la
foire d'empoigne pour accéder au buffet qui heureusement
était bon.
Comme dessert, nous avons eu une glace au cupuaçu, cela a
mauvais goût, on a comme du talc dans la bouche, mais il faut bien gouter le local.
Puis la
visite à Icoaracyne sera que la visite d'une boutique
de poterie où un gars faisait une démo. Mais avec quatre
autocars la visualisation était impossible, par contre, les poteries étaient
belles.
Enfin une excursion qui aurait du être faite en
une demi- journée avec seulement la rivière Guamá et retour au bateau. et retour au bateau.
Poterie d'Icoaracy
J'ai observé que depuis notre arrivée au Brésil, tous
les camions et cars sont équipés du système de gonflage
dégonflage sur les roues, les pistes ne doivent pas être
loin.
Surprenant retour. Par la navette et par mer
calme, alors que nous étions appontés au bateau et qu'il
ne restait avec nous que quelques passagers , la
chaloupe s'est soulevée
provoquant un grand choc contre la passerelle suivi
d'autres jusqu'à stabilisation; Une vitre s'est décollée
de la coque. Mais pas de blessé. Le coup est arrivé entre
deux personnes qui sortaient, cela aurait pu être plus
grave. Jusqu'à présent cela reste
un mystère, vague rebelle ou passage d'un bateau ??
Ce soir j'utilise parfaitement le WIFI
des Docks avec mon antenne et je publie 28Mo !
Evelyne, notre amie croisiériste, s'est faite
agressée en pleine ville. On lui a arraché son collier
avec une croix en or !! comme quoi rien ne les arrêtent!
Personne n'est intervenu pour l'aider.
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7-8 février 2011 Navigation sur
l'Amazone
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La navigation sur l'amazone est calme et
agréable. La végétation change, la canopée peut
atteindre 40m de haut. Le fleuve est plus large et nous
sommes moins proche des habitations que dans l'Étroit de
Breves.
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9 février 2011
Santarém
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Ө
23-25°C Pluvieux |
Au port où nous accostons un
bateau local est à quai et nous voyons les hamacs sur le
pont supérieur..
Le matin nous partons en
excursion sous la pluie dans des cars locaux sans
climatisation. Nous étions prévenus il n'y a rien
d'autre ici, mais d'un coté, en ouvrant les fenêtres, nous
voyons bien dehors. Premier arrêt dans une fabrique de
manioc où nous gouterons divers échantillons de recettes
à base de manioc.
Alter do Chão
Démonstration de l'extraction du
latex. Ensuite nous allons à Alter do Chão une station
balnéaire locale possédant une magnifique lagune, tour
du village avec le guide, ensuite petite virée en solo
notamment dans la boutique de vente des objets indiens
où les prix sont faramineux. La pluie revient
pendant le retour en car et la montée dans le bateau
avec un vent latéral nous a trempé jusqu'aux os, pas
grave dehors mais dans le bateau avec la clim ça caille
!!
Bateau local avec les hamacs
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Broyage
et essorage du manioc |
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L'après midi nous nous baladons dans la sympathique
petite ville de Santarém sans prétention, le
marché ici est bourré de chinoiseries, nous faisons
l'expérience de la poste car déjà ils vendent peu de
cartes postales et pas de timbres dans les boutiques. Un
vigile nous appuie sur la touche du ticket d'attente
prioritaire, malgré cela l'attente fut longue très
longue avant que notre numéro ne s'affiche, et se fut
quatre timbres par carte, bon deal pour les
collectionneurs.
Impossible de publier au
cyber où il n'y a que des ruptures de réseau. A coté du
mirador où l'on peut observer la séparation des eaux
entre l'Amazone boueuse et le Tapajós clair, c'est la
différence de température qui provoque ce phénomène et
il faut de nombreux kilomètres avant que ces eaux se
mélangent. Une zone WIFI libre avec prises de courant se
trouve à coté du mirador mais impossible de publier quoi
que ce soit.
Un peu de shoping de souvenirs indiens à prix
convenables juste en face d'où nous devons reprendre
notre navette.
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10 février 2011 Navigation sur
l'Amazone
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Ө
29°C |
Rien de nouveau au niveau du paysage si
ce n'est que l'eau de l'Amazone et de nos WC est de plus
en plus boueuse avec de plus en plus de bois et de
végétation flottants.
Nous aurions pu rejoindre l'Amazone
directement depuis les étroits de Brèves mais en raison
de la taille du bateau, des bancs de sable, de l'impossibilité de naviguer de nuit et en raison de l
inversion des sens du courant nous sommes
ressortis vers l'Atlantique, avons contourné l'île de
MARAJOS et avons pris l'Amazone à son embouchure.
MANAUS se situe à environ 1500km de
l'embouchure de l'Amazone.
Située au cœur de la
jungle, elle doit sa splendeur et sa richesse au
caoutchouc (latex), que les indiens utilisaient pour
l'étanchéité de leur pirogues. L'invention du pneu de
vélo puis de l'automobile ont fait sa richesse de 1844 à
1910. Goodyear avec l'invention de la vulcanisation,
Dunlop avec sa valve et Michelin avec l'invention du
pneu démontable ont participé à cette richesse. Mais
cela n'a duré que 40 ans, suffisamment pour nous laisser
de beaux monuments.
Extraction du latex sur l'hévéa
Cet Anglais Henry Wickham a eu l'idée d'emporter secrètement des graines
de l'Hévéa, l'arbre à latex, et de les planter en
Malaisie. Il est le responsable de l'effondrement du
marché du caoutchouc amazonien. Aujourd'hui, zone
franche depuis 1960, Manaus est à nouveau prospère et sa
population de 2 millions d habitants compte 500 000
riches. Il reste cependant des favélas en tôle...
Maison de pêcheur sur le
lac de Janauarie
Elle n'est plus tournée vers le fleuve
mais est un carrefour des voies aériennes.
Ce matin nous prenons un bateau local
pour aller voir le lac Janauarie et le lac Victória
Régia. Nous longeons la cote de Manaus avec ses favelas sur
pilotis, puis rentrons dans la végétation pour
aller aux lacs. Un passage du bateau à la pirogue nous
permet de nous approcher sans délicatesse des
habitations flottantes.
Bonne pêche d'un poisson chat
Nous allons en bateau local voir la séparation des eaux entre le rio Negro
et le rio Solimõés qui est le
nom donné ici pour l'Amazone. Cette séparation des eaux,
noire pour le Rio Négro, boueuse pour le Solimõés est due à
la différence de température, 20°C pour le rio Negro et
28°C pour l'Amazone (Solimõés),
et à la différence de vitesse du courant.
L'après midi nous partons en bus pour la
visite de la ville, passage au marché moins typique que
celui de Bélém, malheureusement il ne pleut pas
aujourd'hui et la chaleur est accablante (35°C). On nous
donne des bouteilles d'eau glacée dans le bus climatisé
et tout cela fait du bien. Puis visite du Palacio Negro
et du Musée Indien (Museum do Homem do Norte)
intéressants mais non
climatisés, les anciens du groupe subissent le martyr.
Puis l'apothéose vient avec l'Opéra
(Teatro Amazonas) qui me paraît très grand
extérieurement à tel point que j'ai cru qu'il s'agissait
d'un autre par rapport à mes lectures, mais la vue de la
salle est telle que je la connaissais, magnifique moment
inoubliable avec les bouches d'arrivée de la
"climatisation" sous les sièges, en fait réalisée grace
à de la glace
♥♥♥
.
Le teatro Amazonas
Le soir nous faisons un tour en ville
près du port où l'activité est intense, la musique des
bars infernale, nous en profitons pour écrire en
terrasse nos cartes postales, cette fois-ci nous avons
des timbres mais la poste est fermée jusqu'à demain
matin. Un copain me dira qu'ici aussi la communication
internet ne passe pas.
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Répétition d'un concert à
l'opéra de Manaus
- Orchestre
de rue à Manaus |
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Le bateau bénéficie du sens du courant,
nous naviguons vers l'ile de Parintins à plus de 18 nœuds.
Arrivée en rade, la première chaloupe avec le staff est
mise à la mer mais elle est en panne, alors ils la
remonte et les mécaniciens Grecs trouvent la panne et
changent les batteries, pendant ce temps le staff à
changé de chaloupe.
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Descente
de la chaloupe |
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Nous partons en fin d'après midi pour une
promenade en tricycle qui se termine de nuit, le village
et la population sont sympas, étrangement typés asiatiques.
Il n'y a pas grand chose à
voir mais c'est plaisant, les locaux sont équipés de
motos japonaises silencieuses, nous visitons l'église.
Notre dame de Lourdes, puis la place de la liberté,
l'arrivée au Bumbódromo* fut
spectaculaire car de jeunes indiennes ( d'une tribu
située à 24 heures de trajet de l'ile) nous attendaient
pour nous donner des bouteilles d'eau.
Tous les hommes
avaient le menton qui tombait comme dans les dessins
animés de Tex Avery, la cathédrale est fermée et nous
finissons le tour par un très beau spectacle Brésilien,
des caïpirinha sont offertes à volonté (cocktail
à base de cachaça une eau de vie de canne à sucre avec
du citron, du sucre et bourré de glaçons, en sortant ce
n'étaient plus les verres qui étaient bourrés.
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Vidéo
du spectacle |
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* Le Bumbódromo c'est
le lieu où s'affrontent dans un spectacle le Boi Bumbó une fois par an
en juin les équipes des bleus et des rouges. L'ile est séparée à
partir du clocher, d'un coté les bleus de l'autre les
rouges, coté bleus les panneaux Coca Cola sont bleus.
Les jeunes serveuses sont indiennes
Le lendemain matin nous
reprenons la chaloupe mais c'est dimanche et nous ne
retrouvons pas la même atmosphère, il n'y a aucun cyber
ni de WIFI libres.
Le bateau repart à 12H30 et
fonce grâce au courant à plus de 19 nœuds.
Le remarquable conférencier
Serge Guiraud nous explique que le spectacle que nous
avons vu n'était pas un carnaval mais la mise en scène
d'une histoire de
leurs traditions, avec la symbolique du jaguar, poisson,
perroquet, etc..
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14-15 - 16 février 2011
en mer
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Nous terminons l'Amazone par mauvais
temps; pluie et vents forts sont de la partie. Arrivés à
l'embouchure, le bateau est secoué.
Le 15 au matin lors de l'exercice de
sauvetage nous sommes en effectif réduit et nous n'irons
pas aux chaloupes, la boutique vend des médicaments et
des bracelets "magiques" contre le mal de mer.
Nous apprenons que Kourou envoi une fusée
à 19H04, nous montons sur le pont pour voir le lancement
mais comme il ne se passe rien nous descendons. Une
femme nous demande si nous avons vu quelque chose car
elle elle a vu le lancement !
Quelques minutes plus tard un appel micro
nous annonce que la fusée n'est pas partie car une
alarme s'est déclenchée au niveau des réservoirs. Mais
plus ennuyant, l'escale aux iles du salut est annulée
car les îles sont dans la zone qui doit être évacuée
lors des lancement. C'est une déception car nous avons
eu deux conférences et vu le film papillon. J'avais une
prémonition car je ne voyais pas comment ils allaient
utiliser les chaloupes avec une telle mer, le bateau va
donc directement à la Barbade.
Nous faisons escale à
Bridgetown.
Nous récupérons une journée
supplémentaire, suite à l'abandon de la visite des îles
du salut. Le premier soir nous allons à pied au centre ville qui est
à 25mn du port. La population est très très noire, avec
un fort pourcentage de Rastas. Pas de sentiment
d'insécurité cependant.
Musique de rue dans Bridgetown
Le 18 excursion à la
plantation d'orchidées suivi de l'église St George où
le point de vue est beau, puis visite d'une ancienne
maison de planteurs, remplie d'objets d'époque. Le WIFI du
terminal portuaire est en panne, ils ont aussi enlevé
les PC du cyber, nous en trouvons un repéré hier soir où
je peux enfin publier, Orange est inaccessible. L'après
midi nous faisons un petit tour en ville avec arrêt à la
fabrique de cigares, et visite du marché aux poissons où
nous voyons les poissons volants.
Le 19 nous partons avec 4
copains pour la visite de l'île
♥♥♥ (34 x20
Km) en minibus. L'après midi nous retournons au centre
ville où nous emmenons nos voisins de table notamment à
la Swan street remplie uniquement de noirs et au marché
rasta - supers avec leur haute "casquette"!
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Musique animation de rue |
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Étonnante ville Bridgetown où dans le
centre ville à part la marina il n'y a aucun bar ou
restaurant, il n'y a que KFC ou sa copie conforme Chefette, des fast food, Mc Do a abandonné l'île car il
a été boycotté par la population.
Nous faisons escale à
Castries.
Magnifique journée à Ste Lucie
♥♥♥ où nous
avons commencé notre excursion par une navigation sur
catamaran depuis le port de Castries jusqu'à Soufrière,
le paysage était beau mais le catamaran tournait avec
son moteur diesel.
Nous avons débarqué au
village de la Soufrière et nous nous sommes dirigés en
car dans un magnifique paysage jusqu'au volcan de
Soufrière. Ensuite la Still plantation où nous mangeons
de bonnes spécialités créoles, suivi d'un petit tour
dans la propriété ( elle fait 2000ha ), où nous voyons
des fleurs et fruits, quelques démonstrations
d'ouverture de noix de coco avec dégustation, travail de
la cabosse de cacao avec les tiroirs de séchage
repliables en cas de pluie, de la séparation de la coque
du cacao (danse du cacao, et pressage de la canne à
sucre avec un âne.
Tiroir de séchage du cacao rétractable
en cas de pluie
Retour vers Castries en car
avec passage de nouveau à Soufrière, puis au village de
pêcheurs de Rance la Raye où un punch nous attendait,
puis Marigot bay.
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Danse du cacao ! |
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Pressage de la canne à sucre
avec un âne |
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Étonnants propos de notre guide: Suite à
une question concernant les accidents routiers (18 morts
en 2010), il nous répond qu'ici les morts les plus nombreux
sont dus aux rixes entre gangs, 48 morts en 2010, 7 la
semaines dernière, conséquence d'après le guide c'est
que cela donne cinq femmes pour un homme sur l'île.
Nous faisons escale à Pointe
à pitre, dont le nom viendrait de Pointe à Pieter un
hollandais vendeur de matériel pour la navigation qui
habitait ici..
Marché à Pointe à Pitre
Promenade dans Pointe à
Pitre le matin puis excursion l'après midi à la cascade
des écrevisses et au Domaine de Valombreuse où nous
apprécions la végétation.