Quebrada Las Conchas - Nous avons pris cette route lors de la première visite

Nous refaisons pour la septième fois la Quebrada Las Conchas avec toujours le même plaisir, piquenique à Alemania sous le toit de l'ancienne gare, car la pluie menace. Retour à l'hôtel Selva montaňa à San Lorenzo où chacun prend ses aises après ces trois ou deux semaines de voyage intensif. Le soir nous allons à la Bolice Balderrama pour diner et voir le spectacle, les enfants n'ont pas apprécié plus que ça.

Bolice Balderrama

Départ de Karine et Baptiste (Salta - Buenos Aires - Barcelone - Genève), après un piquenique dans la verdure de l'aéroport.

 

La Quiaca - Cafayate - Quilmes

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▼ Km 21221  26 mars 2012 San Lorenzo (Salta) -  Los Pirpintos ruta 16 (Province du Chaco) ▲1445m ▼189m  Ө  14°C matin   Ө21.8 °C jour    couvert - bruine

      

Départ ce matin de Lydie et Bruno ( Salta - Buenos Aires - Miami - Los Angeles - Londres - Toulouse) qui terminent leur tour du monde et voyage de noce, et de Solange ( Salta - Buenos Aires - Francfort - Genève ) qui rentre pour faire des analyses.

Je me retrouve donc seul ce matin, après ces semaines avec la troupe, autant dire que l'ambiance n'est pas au top dans le camper.

La ruta 16 ( A péage ) est fastidieuse comme on le suppose, après Gaona elle est ruinée, montagnes russes, nids de poules et goudron fendu. En arrivant dans la province du Chaco, elle est moins ruinée. Grosses difficultés pour trouver un coin bivouac, car les patelins semblent "craignos". J''ai du allonger les kilomètres et je me suis arrêté pour bivouaquer à Los Pirpintos, à coté du terrain de jeux, c'est familial et bon enfant. Ici dans le Chaco, si ce n'est pas la misère ce n'en est pas loin.

Toujours sur la ruta 16 ( A péage ) qui devient civilisée à partir de la ville de Presidencia Roque où j'ai pu tirer de l'argent. Par contre tout est fermé car il est 13H30. Le ciel s'est dégagé en milieu d'après midi et le soleil est revenu enfin. Premier contact avec Solange par Skype, elle a eu une grève chez Lufthansa, et une attente de cinq heures à Francfort. Bivouac à Quitilipi sur la place centrale.

Première lessive, je ne prend pas de risque j'attaque par le noir. Toujours sur la ruta 16 qui est toujours à péage, 4 jusqu'à 5$ (1€).  Sur un contrôle routier de gendarmerie, je tombe sur un teigneux, qui le porte sur sa tête, quelque chose le chagrine, il va voir son chef qui est occupé à discuter, alors il me laisse passer.

Pont sur le Paraná

Joli passage du Paraná sur un pont à "l'américaine", la végétation est sympa, palmiers, cocotiers, bananiers.

L'après midi à la sortie de Corrientes, nouveau contrôle, sérieux cette fois, tous les documents sont contrôlés y compris les extincteurs; Il y a un problème avec le treuil qui dépasse, je serais en infraction. Il y en a un avec les papiers, l'autre qui recherche le texte officiel, et moi je discute avec le gentil de mon parcours, je me suis trompé de route à la rotonde ( Rond point), le gars me dit que Mercedes est à 230 Km, je suis étonné, je vais chercher le Garmin qui indique 660Km, je reprogramme avec lui, cette fois il m'indique bien la bonne route avec le bon kilométrage, il me souhaite bonne route, les deux autres sont repartis à la circulation, ouf, il faut que je trouve de la mousse pour couvrir ce treuil.

Je suis maintenant sur la ruta 12 (A péage) en direction de Mercedes, contrôle routier sympa, arrêt à Empedrado "La perle du Paraná" !!! pour bivouaquer sur une place, car au bord du Paraná c'est un embarcadère. Tour du centre ville, c'est pauvre, pas terrible, deux maisons originales, et de vieilles maisons espagnoles sans âge et décrépies.

Ruta 12, cruise control c'est tout droit

Passage au sanctuaire de Gauchito Gil

Arrêt à Mercedes, je ne suis pas loin de la réserve naturelle Iberá. Discussion sympa au contrôle routier qui me donne plein de tuyaux, office de tourisme compétent, bivouac sur la place du 9 julio. WIFI libre chez Grido (glacier) près de la place.

Départ en début d'après midi après avoir pris des nouvelles de ma petite femme via Skype. Je prends la ruta 123 qui commence par un goudron ruiné où je roule en zigzag, puis suivi d'un grand chantier, ensuite un goudron tout neuf, cruise control mais cela ne dure pas, c'est ensuite de la latérite ou terre durcie, une route pourrie, décidément la réserve Iberá se mérite.

Mon premier carpincho

Arrivé au centre visiteur, je fais le tour, c'est bien, ensuite je fais le sentier de découverte, avec carpinchos, biches, tous pas peureux, au retour je vais à la séance de cinéma, j'en ai l'eau à la bouche. A la sortie je demande aux gardes du parc si je peux prendre de l'eau, pas de problème, ils me disent juste qu'il ne faut pas la boire, et me passent leur tuyau d'eau, sympa, je leur offre un sachet de chocolat qui m'est interdit.

Devant le centre visiteur

Je quitte le centre par une digue en latérite et un pont folklo, c'est bon signe, ça sent l'Afrique, première surprise il y a un grand village, je m'arrête pour avoir un plan de la réserve à l'office de tourisme, mais il n'y en a pas, alors j'attaque la piste qui seconde surprise est en sable, ça tire un peu mais je ne dégonfle pas, et à la sortie de la zone urbaine je me retrouve ........ en Camargue, avec une immensité à perte de vue.

Alors je me rapproche des zones boisées avec plein d'espoir, mais rien, des chevaux, des vaches, des moutons, la "volaille" est exotique, les gauchos sont beaux et sympas, mais quelle poussière, je suis obligé de rouler à 10 Km/h pour éviter la poussière quand il y a des gens ou gauchos sur la route.

Piste longeant la réserve naturelle Iberá

Piste longeant la réserve naturelle Iberá

Au bout de 40 Km, j'ai devant moi la Beauce à perte de vue, pas de forêt, quelle déception, j'attendais trop de cette réserve. Autant dire que les gens du Routard n'ont pas mis les pieds ici, ils disent simplement que l'accès est difficile.

Retour au point de départ à l'office de tourisme encore ouvert, je lui demande où sont les crocodiles, elle me dit qu'il faut prendre un canot au camping, le portique du camping est trop bas, alors je reste devant, le camping est très beau et très exotique.

Ce matin je vais au camping réserver ma visite en canot à moteur (100$ = 20€), départ à 9h00, je me retrouve donc sur une partie de la laguna Iberá, dans un environnement de type Camargue, avec des roseaux locaux, et une "volaille" exotique, le tour dure deux heures, le trajet n'est pas long car souvent le conducteur du canot doit utiliser une perche pour naviguer, l'intérêt est de pouvoir approcher les animaux de près.

Un caïman

Carpinchos amoureux ?

On peut voir une quantité importante de carpinchos, caïmans souvent de petite taille, nous en avons vus un de 1.50m et un autre de 1.80m, cerfs, biches. Je n'ai pas eu de coup de cœur, surement parce que je m'en étais fait une autre idée, et le tour est trop touristique.

Culture d'Yerba Mate

Je reprends ma piste de sable qui tape toujours autant sur 55 Km, avant de bifurquer sur une piste en latérite d'assez bonne qualité mais longue. Je retrouve le goudron et je découvre les cultures d'Yerba Mate, le thé nationale Argentin, taillées comme des haies à Versailles, arrêt à Gobernador Valentin Virasoro, ici dans le coin la terre est orange.

 

Ruta 16 - Réserve naturelle Iberá

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▼ Km 22436 -     1 avril 2012    Gob. Valentin Virasoro  - Etablissement Las Marias ( Yerba Mate)  - San Carlos (Mission)  - Santa Ana Ө  18°C matin   Ө32°C jour    soleil