|
|
Nos
voyages
Afrique de l'ouest 2009 Burkina Faso |
Monnaie
Francs CFA 650FCFA = 1€
Gazole
655FCFA (0.867€)
Electricité Quand il y en a ! 220V, prise
généralement comme chez nous.
Température
Ө18.5°C à Ө42.2°C
Heure
GMT
Routes à péages
500 ou 1000FCFA
Nous entrons au
Burkina Faso depuis le Mali par Tou et Thiou, les formalités
sont rapides, sans bakchich, ni escroquerie, ni demande de
cadeau. J'ai du mal à les comprendre ici, Solange me traduit (le
français).
Le visa a été obtenu à
Bamako, nous payons 5000FCFA pour le laissez passer.
|
|
Ouahigouya |
Km 6414▼
30 janvier 2009 |
Ө matin 21°C ouf
il fait plus frais Ө
journée 39.2°C |
|
Il faut être
attentif aux petits ponts bétonnés sur les gués, car il y a de
nombreux trous, qui sont matérialisés par des branchages.
|
|
↑
Mosquée de Yako |
|
Nous continuons la
route en latérite jusqu'à
Ouahigouya où nous bivouaquons sur la
place devant les cases de l'oncle Tom (maison d'hôtes)
N13°33.689' W002°24.758' qui est situé à la sortie de la ville
en face de la cathédrale, c'est gratuit, par contre bruyant le
soir jusqu'à 1 heure du matin, ils parlent fort, mais ce n'est
peut être pas tous les jours. Le restaurant est remarquable,
c'est clean, sain, ce soir crudités, brochettes aillées, riz
gras et salade de fruits frais, l'accueil est sympa et discret,
nous avons entre aperçu une chambre, elles sont belles, ici
c'est l'Afrique à l'européenne, nous le félicitons pour la
propreté, il nous dit qu'ici ce n'est pas une mince affaire.
|
|
Yako |
Km
6631▼ 31 janvier 2009 |
Ө matin 21.5°C Ө
journée 37.4°C |
|
Départ de Ouahigouya
par la route goudronnée de Ouaga, nous ratons la piste de Dourou,
en fait on ne cherchait pas et nous nous sommes retrouvés à
Yako,
où nous bifurquons vers Kaya.
↑ Rte de Kaya
La route de
Kaya
♥♥♥
est en
latérite avec des passage en tôle ondulée, elle se dégrade très
nettement 10 km avant Yaka, elle se rétrécie, et
une déviation à la suite d'un pont écroulé peut mettre en
difficulté des camping car surbaissés.
↑ Des orpailleurs sur la
route de Kaya
Nous avant beaucoup
aimé cette route, les villages et villageois sont
"authentiques", nous l'avons pratiquée à 50 km au Cruise
control, sauf dans les villages bien entendu, pneus dégonflés
pour amortir la tôle ondulée, il y a beaucoup de cyclistes et
beaucoup de poussière malheureusement. Nous verrons dans un
terrain des orpailleurs à la tâche, or ou diamants ?
|
A Kaya nous
bivouaquons à l'hôtel Zinoogo N13°04.485' W001°05.220', à la
lecture du Petit Futé, nous nous étions dit que l'on allait se
payer une chambre avec la climatisation, le WIFI et la piscine,
vu l'allure de l'hôtel on demande à voir la plus belle chambre,
la porte s'ouvre et OK on dort dans le camping car !
←
Hôtel Zinoogo
|
La discutions pour expliquer que
nous ne voulons pas de chambre mais dormir dans la cour fut
épique, en fait ils n'ont jamais vu un camping car, la gérante
que nous avons réveillé s'est montrée très aimable quand nous
lui avons fait visiter l'engin. Nous payons cher 10'000FCFA,
mais ici ils ont l'électricité du réseau, nous utilisons donc la
climatisation, c'est plus rapide pour éliminer les 45°C à
l'intérieur de la cellule, que d'attendre que la nuit
refroidisse. On apprécie tous les jours de ne pas à avoir à
utiliser les services africains (WC, douche), notre engin est
gros, mais au moins on est tranquille côté intendance.
Nuit difficile, nous
sommes juste à coté d'une boite de nuit, donc claquement de
portière, voix, à quatre heures du matin fermeture de la boîte
avec les adieux bruyants, cinq heures nouveau réveil il y a des
bruits de jets d'eau sur la cellule, mince je me suis garé trop
près de l'arrosage, six heures nouveau jet Solange regarde par la fenêtre c'est le gardien qui lave le camper !
A oui, depuis la
frontière du Burkina nous retrouvons les mobylettes et moteurs 2
temps, ils ont aussi des motos chinoises, mais une mobylette
fait autant de bruit et de fumée que 50 motos chinoises !
|
|
Ouagadougou |
Km 6742▼
1 / 2 février 2009 |
Ө matin 21.5°C Ө
journée 40.5°C à l'ombre |
|
Nous avons pris la
route de
Ouagadougou depuis Kaya où nous allons bivouaquer à
l'hôtel OK-INN, le camping est gratuit, il faut manger chez eux,
il y a le WIFI avec un débit correct, et de l'eau. Pour trouver
l'hôtel allez au point N12°19.985' W001°30.861' qui est sur
l'avenue, traversez le parking camion l'hôtel est au point
N12°20.100' W001°30.824', c'est joli, calme et ombragé, par
contre le soir la pollution est importante figée par la brume, nous baignons dans des
effluves de produits chimiques et de poubelles brulées, nous
avons du mal à respirer.
↑ Rte de Kaya à
Ouagadougou
En arrivant à Ouaga
nous sommes allés au garage faire réparer la climatisation du
véhicule, se sont les résistances du ventilateur qui sont
cramées, c'est dû au froid du départ -4°C qui avait bloqué le
ventilateur, il a dégelé à Valence ! Mais il paraît que les
résistances crames de suite. Il neige actuellement sur la
France.
↑ Camping OK INN
Ce lundi 2 février nous allons à la
Sécurité N12°21.598' W1°32.438' (00226 50 34 26 43) pour faire
le visa des pays de l'entente (25000FCFA/passeport), (Un
seul visa pour 5 pays, Burkina, Togo, Niger, Cote d'Ivoire et
Benin). Le délai est de 72 heures, avec un petit cadeau (couteau
et stylo chinois) nous l'avons eu en 6 heures. Pour cela nous
prenons un "taxi" à l'heure 4000FCFA (6.10€), nous ferons dans
la foulée les courses au supermarché pour européens, nous voyons
et respirons Ouaga, et la visite du village des artisans
♥♥. Le
même chauffeur nous rapportera les passeports au camping l'après
midi. L'air dans Ouaga est terrible, je ne supporte pas et
je plaque un Kleenex sur mon nez, Solange ça va, alors je demande à
un gars de me trouver un masque comme ils portent lorsqu'ils
sont en moto. Ailleurs je pourrais ressembler à un japonais, ici
je suis Burkinabé, mais à la peau blanche rassure toi maman !
|
|
↑ Petit chargement de banane (sans
les mains), elle a presque tout vendu |
↑
Village des artisans (tissus) |
|
|
↑
Village des artisans
|
↑
Village des artisans (instruments
de musique) |
|
|
Fada-Ngourma |
Km 6974▼
3 février 2009 |
Ө matin 26°C Ө
journée 38.5°C |
|
Nous fuyons Ouaga, quel plaisir de
sortir de la ville vitres fermées avec la climatisation. La
sortie de Ouaga vers Niamey est facile depuis l'hôtel OK INN, au
feu à la sortie de l'hôtel prendre à gauche, ensuite il y a un
échangeur avec indication, et c'est toujours tout droit.
Goudron de bonne qualité jusqu'à
Fada-Ngourma, nous roulerons jusqu'à 13H00 tranquillement au cruise control.
|
|
↑
Rte de Fada |
↑
Hôtel Siriba |
Après un aperçu rapide de Fada nous
allons nous restaurer à l'hôtel campement de la Siriba, c'est
joli, propre et calme, ils sont sympa, ils nous appellent papa
et maman, c'est classique. Maman prend une chambre avec
climatisation (elles sont bien) car cette nuit les routiers ont
fait la fête jusqu'à 2H00 du matin.
Hôtel Campement de la Siriba à Fada
N'Gourma N12°04.414' W000°20.070' en fait depuis Ouaga c'est à
droite à l'entrée de la ville. C'est une base pour les
chasseurs, ils partent depuis l'hôtel sur des Land équipées de
banquettes safari. Nous sommes bien ici, l'air est bon et il
fait moins lourd 38.5°C. Je me fais une coupe à la Cheribibi, ne
cherchez pas les enfants c'est une histoire du siècle dernier,
j'ai une tête de forçat quoi, qui a dit "ça ne change pas
beaucoup" ? |
Nous prenons le
goudron de jour en
direction de Niamey
(Niger) cette route est
coupée la nuit, nous rattrapons un pickup TOY79 de la gendarmerie et nous nous calons derrière comme
ceci nous avons une escorte, mais la route est sécurisée par des
patrouilles. 6 Km après Ougarou nous prenons la route en
latérite WPT N12°04.415' W000°20.070', nous nous arrêtons pour
boire, une patrouille vient vérifier si tout va bien.
↑ Sur la
route vers le Niger nous suivons un pickup de la gendarmerie
La route n'est pas
mappée sur la carte IGN ni bien entendu sur la cartographie
Russe, par contre elle est sur la carte Michelin, c'est une
route entre autre pour les camions de coton non 4x4, donc il y a
de la tôle ondulée par zones. C'est une route banale sur les 3/4
du parcours, l'arrivée aux villages est sympa, ici c'est
authentique, nous sommes tranquilles, au déjeuner nous restons
dans la cellule qui est fraiche avec la clim, dehors c'est
intenable avec le vent chaud (Harmattan ?), des enfants
s'approchent lentement, normal nous sommes des martiens, ils
nous saluent un bras sur la poitrine en se courbant comme des
japonais, ils ne réclament rien mais comme nous mangeons devant
eux nous leur offrons des gâteaux un par un sans chahut,
ils avancent d'un pas, le bras sur la poitrine et se courbent,
m'ont 'ils pris pour un gourou ?
Arrivé à
Partiaga la
route se transforme en piste, il y a des panneaux indicateurs, à
Diapaga nous nous dirigeons vers le campement la Palmeraie, pour
le prix la serveuse va se renseigner (lentement), ils nous
demandent 12000FCFA, on lui dit que normalement c'est
2500FCFA/pers, elle repart ... Ils ne courent pas après le
client alors nous partons, nous faisons un arrêt à
l'administration du parc du W où nous rencontrons M.Traoré, il
nous donne toutes les infos et les prix.
↑ Rte du W
Nous allons bivouaquer
à l'entrée du parc Waypoint N11°57.467' W002°00.869', c'est gratuit avec eau au robinet
douches et WC, il n'y a
pas d'électricité car ils n'ont pas de carburant pour le groupe;
Nous payons les entrées 5000FCFA/pers et réservons un pisteur
4000FCFA et un guide 5000FCFA, ils ne nous font pas payer la
taxe véhicule. Il faut nourrir le guide et le pisteur.
Il y a deux jours des
braconniers ont tués un éléphant, ils sont allés chercher la
viande hier et ont ramené le pied arrière !
↑ Pied arrière
d'éléphant
Visite du parc du W,
♥
départ à
6H00 retour à 18H00 (fermeture du parc et arrêt de la chasse).
Notre pisteur ne piste
pas et notre guide n'est pas un ténor, il a fait un stage au
Niger de quinze jours, il nous racontera plusieurs fois la même
chose dans la journée. La plupart des points d'eau sont presque
taris, nous n'avons donc peu de chance de voir de gros
mammifères, le guide nous dira que les animaux souffrent.
↑
Parc du W
Au premier point d'eau où nous
allons pied il ne fait pas chaud dehors sans soleil, nous
entendons un cri de chien, c'est un cyno (cynocéphale), nous le
voyons de loin à contre jour qui descend de l'arbre pour fuir.
Nous verrons toujours de loin différents animaux tels que
phacochères, cobes, cobas qui sont impressionnants de la
taille proche de l'élan, des écureuils et de la volaille à
foison. J'abandonne l'idée de les prendre en photo, car ils
fuient lorsque nous arrivons et l'appareil n'est pas assez
rapide, je préfère les regarder.
Nous allons jusqu'au
point triple,
la frontière Niger Burkina et Bénin, nous voyons beaucoup de
traces d'éléphants et un croco.
↑ Pas terrible la piste
Nous pique niquons à notre demande
sur un mirador entre deux points d'eau, nous ne verrons à part
la volaille qu'un groupe de singes cyno. repos de 11H00 à 15H30,
la chaleur est terrible 42.2°C et le vent chaud, ce n'est pas
l'harmattan qui est en mars et souffle d'ouest en est.
↑
Point triple
Sur le retour nous ne verrons
quasiment rien, il fait trop chaud les guides sont fatigués, je
n'aurais pas du mettre la clim, ils sont mieux dedans que
dehors, le dernier point d'eau est tari, il nous montre un
puits, il va prévenir pour que les gardes mettent en service la
motopompe pour remplir la mare. Nous avons rencontré trois fois
des patrouilles de deux gardes armés et en vélo.
↑ Arrêt piquenique
De retour au bivouac nous
rencontrons deux jeunes filles de Haute Savoie, une d'Annecy et
l'autre d'Allonzier, le monde est petit, elles ont payé deux
fois 5000FCFA pour l'entrée (normal), 5000FCFA de taxe pour le
véhicule que nous n'avons pas payé, 4000FCFA pour le
pisteur/jour et 20000FCFA/jour pour le guide !
Notre guide viendra plus tard avec
une feuille imprimée pour nous montrer le prix, Solange lui dit
c'est les prix pour les organisations, fin de discutions. Il
reviendra le lendemain matin avec deux collègues, on se salut
mais j'ai du ménage à faire. |
|
Route vers Arli ♥♥♥ |
Km 7418▼
6 février 2009 |
Ө matin 18.5°C Ө
journée 40°C au camion Ө
34.5°C à la piscine sous abri |
|
Nous prenons la
route vers Arli
♥♥♥ c'est une très
belle route du point de vue paysages avec la falaise de
Gobnangou, par contre ici ils connaissent les touristes, les
enfants crient quelque chose certainement "cadeau", mais nous
n'entendons pas dans notre aquarium.
Nous voyons aussi un
troupeau de vaches, en nous voyant les deux petits bergers
fuient et se mettent à plat ventre derrière un arbre, nous
aurons l'explication au campement, ici pour aller chercher du
bois, du foin, déplacer les troupeaux il faut une autorisation,
ils ont simplement eu peur.
↑
Rte d'Arli
Nous nous arrêtons vers
10H30 pour bivouaquer au campement safari de la paix
♥♥♥
N11°40.658'
E001°32.769' L'accueil à l'arrivée ne semble pas très
chaleureux, mais en fait ils sont déjà cuits par la chaleur
ambiante, ils sont très serviables, on fait le plein d'eau,
branchement électrique (groupe avec horaires) 8000FCFA. Ils sont
bookés pour la saison, ce n'est pas étonnant, c'est vraiment
bien ici.
Je travaille sur le site, le
mécanicien du campement vient me voir, il veut regarder le
moteur IVECO, il a le même sur un véhicule, il me dit que c'est
très bon et que ça ne consomme pas d'huile et là je vois une
fuite de liquide au radiateur, on regarde sur la carte où faire
faire la soudure, il faut aller à la première grande ville au
Bénin !
↑
Découpe
du koba à la hache
Nous allons manger au restaurant,
un chasseur a tué un Koba, nous discutons avec eux, une
femme nous raconte que son mari s'est fait attaqué il y a huit
ans à la machette, de nuit il voit sur la route à 30 Km de Ouaga
un vélo et un type couché par terre et un autre qui fait signe
avec une lampe de poche, il s'arrête sort une jambe et coup de
machette qui lui sectionne presque le pied, il aura des coup de
machette sur les bras, ils prennent tout et rentrera presque à
poils (sic), maintenant ils ne roulent que de jour avec les
fusils et cran de sécurité libéré !
Ce matin ils ont vu cinq lions, il
y a pas mal d'animaux ici, même les éléphants s'approchent du
camp paraît il, les enfants les font partir en criant. Ils
entretiennent les points d'eau tous les ans en les recreusant au
bulldozer.
Dans la foulée je parle de mon
radiateur, le gérant ou patron (un français) me dit qu'ils n'ont
rien pour souder ici, ce serait bien d'avoir de la pâte à
souder, il m'explique ce que c'est, je vais voir dans la caisse
à outil, j'ai de la pâte pour réparer les meubles et un tas de
choses, coup de pot c'est ça. Il doit venir à 16H00 pour
réparer, à l'heur ils sont là et le colmatage est fait..
Nous sommes installés à coté d'un
néré et c'est là que tout le monde vient téléphone dessous,
c'est "l'arbre à palabres".
L'eau de la piscine est fraîche, il
est indispensable de tremper la carcasse par ce temps. Après le
bain, Solange joue à l'infirmière. Une petite fille noire est
tombée les fesses dans le feu, ce n'est pas joli. Heureusement
nous avons pris des tubes de Biafine et nous en laissons un à la
maman en lui expliquant comment refaire le pansement.
|
|
Vers le Bénin |
Km 7666▼
7 février 2009 |
Ө matin 18.5°C
Ө journée 40°C |
|
Nous quittons le
campement à l'aube pour bénéficier de la fraîcheur et de
l'ouverture du parc à 6H00 sur piste ruinée, elle n'a pas encore
été refaite.
Nous verrons
rapidement notamment dans une grande clairière des troupeaux
conséquents de Kobas, kobés et phacochères, ils ne s'enfuient
pas comme dans le parc du W, ils sont moins craintifs mais la
distance est respectable, un gros singe noir nous tourne le dos
au poste forestier, en partant nonchalamment et en nous montrant
ses fesses, puis plus rien jusqu'à la fin du parc qui est loin,
cette visite au pied de la falaise est sympa. Nous n'avons rien
payé, ni entrée, ni guide, ni pisteur puisque nous traversons le
parc pour aller sur le Bénin.
|
|
↑
La piste est ruinée |
|
Depuis la fin du parc
jusqu'au goudron c'est long, très long, au début c'est monotone,
puis lassant et enfin pénible, la piste est cassante sans
difficulté technique, mais il faut toujours anticiper la
trajectoire pour le passage des roues, on n'avance pas. La piste
se transforme classiquement en chemin dans les villages que nous
traversons en plein centre, et ici tous mendient aussi bien les
enfants, les femmes et les hommes, à tel point qu'à 10H00 nous
nous arrêtons pour boire volets fermés, les vélos tournent
autour mais on est tranquilles. Nous avons donné à manger à deux
anciens mais on ne peut pas nourrir le village. L'arrivée au
goudron est une délivrance, car aujourd'hui nous cramons !
Nous passons au Bénin
sans difficulté. |
|